Sur LCI, lundi 22 juillet, l'eurodéputée a rappelé sa liberté d'expression, se défendant de tout message “raciste”.
L'écrasante bien-pensance a beau brandir la carte du « racisme », Nadine Morano refuse de faire ce que le courant voudrait lui imposer : se taire. « Je dis et j'écris ce que je veux », a-t-elle lancé sur le plateau de LCI, lundi 22 juillet, après un message publié sur Twitter, vendredi, et largement décrié par la macronie.
« Sa tenue me choque et j'ai le droit de le dire. (...) Elle déshonore sa fonction », a renchéri l'élue Les Républicains au sujet de ce que portait Sibeth Ndiaye, le 14 juillet dernier. L'ancienne ministre avait, sur Twitter, qualifié de « tenue de cirque » le T-shirt à message et le pantalon coloré revêtus par la porte-parole du gouvernement à l'occasion de la fête nationale.
« Il n'y a rien de raciste dans mon tweet. Il n'était pas polémique, il n'était pas injurieux, il était critique », a aussi estimé Nadine Morano. Ou encore : « La couleur n'excuse rien ». Dans son tweet, la députée européenne revenait aussi sur les propos de Sibeth Ndiaye sur les Français qui « ne mangent pas du homard tous les jours », mais « bien souvent des kebabs ». « Outrée, mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque… Sénégalaise très bien née ayant obtenu la nationalité française il y a trois ans… visiblement avec de grandes lacunes sur la culture française. Indigne de cette fonction gouvernementale en France », avait alors écrit Nadine Morano.
Sur LCI, Nadine Morano a également pris à parti les journalistes présents sur plateau, notamment Maurice Szafran, éditorialiste politique à Challenges, qui avait jugé que ses propos étaient "crétins":
"Vous faites de l'hystérie médiatique", a alors reproché Nadine Morano aux journalistes, en leur signifiant qu'elle n'avait "pas de leçon de morale à recevoir de la presse".