Attaque à la préfecture : "Les policiers étaient en panique, ça courait partout, beaucoup pleuraient"
3 Octobre 2019
Rédigé par Timothée Boutry / Le Parisien et publié depuis
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Emery, interprète, se trouvait dans la cour de la préfecture de police de Paris ce jeudi lorsqu'il a « entendu un tir », aux alentours de 13 heures. Il ne le savait pas alors, mais ce tir, celui d'un policier, venait de mettre fin à un massacre, en touchant mortellement un agent administratif qui venait de tuer quatre fonctionnaires avec un couteau.
Quand résonne ce tir, « autour de moi il n'y avait que des policiers, ils ont immédiatement tous dégainé leur arme », décrit le quadragénaire. « Ce n'est pas l'endroit où on imagine que ça puisse se produire » ajoute-t-il. Pensant d'abord à un suicide, il comprend rapidement qu'il s'agit d'autre chose. « Quelques instants plus tard, j'ai vu des policières en pleurs. Je me suis dit que ça devait être grave. Ils étaient en panique, ça courait partout. Beaucoup de personnes étaient en pleurs ».
La rumeur d'une agression au couteau se répand vite, mais à ce moment-là, personne ne sait encore que l'agresseur est lui-même employé de la préfecture. « Tout le monde se demandait comment l'assaillant avait pu arriver jusque-là armé », se souvient encore Emery.
Évacué au bout d'une demi-heure, il décrit encore avoir croisé le préfet et le ministre de l'Intérieur. « Il était extrêmement pâle ».
Pour l'heure, les motivations de l'agresseur ne sont pas connus.
Emery, interprète, se trouvait dans la cour de la préfecture de police de Paris ce jeudi lorsqu'il a " entendu un tir ", aux alentours de 13 heures. Il ne le savait pas alors, mais ce tir, celui ...