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Le Fil Actu - Militaires Français tués au Mali : Un hommage national aux Invalides sera rendu lundi aux 13 militaires décédés - La ministre des Armées Florence Parly est arrivée sur la base de Gao

Le Fil Actu - Militaires Français tués au Mali : Un hommage national aux Invalides sera rendu lundi aux 13 militaires décédés - La ministre des Armées Florence Parly est arrivée sur la base de Gao

16h18: La ministre des Armées Florence Parly est arrivée sur la base de Gao pour rendre hommage aux soldats. 

Elle est accompagnée du chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, et du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Thierry Burkhard.

«La ministre redira à cette occasion aux militaires qui se battent contre le terrorisme au Sahel la douleur, la reconnaissance et la détermination de la Nation», a indiqué le ministère. La cérémonie, dédiée aux soldats, est fermée à la presse. 

13h38: La Nation rendra hommage aux 13 soldats tués en opération lundi 25 novembre au Mali, a confirmé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

09h50: Le point sur ce que l'on sait ce matin :

Les boîtes noires des deux hélicoptères militaires accidentés lundi soir au Mali ont été récupérées et vont être analysées, a déclaré mercredi matin à BFMTV le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées, deux jours après l’accident qui a causé la mort de 13 militaires français au Mali.

Les corps des treize militaires tués «sont maintenant dans une emprise française» et «les opérations de rapatriement vers la métropole vont pouvoir débuter», a également indiqué le colonel Barbry.

«Les deux boîtes noires des hélicoptères ont été récupérées, elles seront remises aux autorités compétentes à des fins d’analyse», a-t-il précisé.

Deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, sont entrés en collision durant une opération de combat contre des jihadistes lundi soir dans le sud du Mali, causant la mort de 13 militaires, l’une des plus grandes pertes pour l’armée française depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts.

«Il est trop tôt pour pouvoir préjuger de la date de ces différentes analyses, on va laisser aux spécialistes le temps qu’il convient pour analyser tous les paramètres de vol qui sont dans ces boîtes noires», a-t-il poursuivi. «Aucune piste n’est écartée, c’est au bureau enquête-accident qu’il reviendra de déterminer les causes de cette collision supposée.»

M. Barbry a précisé que les conditions de vol durant cette opération étaient «extrêmement compliquées».

«Les nuits sont classifiées de 1 à 5, 1 pour les plus claires jusqu’à 5 pour les plus noires. Une nuit de niveau 5 (comme c’était le cas ici, ndlr) c’est une nuit sans Lune, éventuellement avec une couverture nuageuse, qui rend les conditions de vol extrêmement difficiles. Les pilotes oeuvrent avec des jumelles de vision nocturne qui intensifient la lumière résiduelle quand il n’y a pas de Lune, pas de sources de lumière artificielle comme des villes, comme c’est le cas dans cette région», a encore expliqué le colonel Barbry.

Celui-ci a également déclaré que les «hélicoptères de l’armée française ne sont pas équipés de systèmes anti-évitement, ce qui n’aurait pas de sens dans la mesure où justement ces hélicoptères sont prévus pour voler en patrouille».

08h20: Un hommage national sera rendu aux 13 militaires morts au Mali, lundi, aux Invalides, à Paris selon plusieurs médias dont Europe 1 et France  Info.

07h05: Les boîtes noires des deux hélicoptères impliqués dans l'accident ont été récupérées, annonce un porte-parole de l'armée.

06h25: Ce que l'on sait ce mardi matin :

Treize militaires français de la force Barkhane ont péri lundi soir au Mali dans la collision de deux hélicoptères lors d'une opération de combat contre des jihadistes, dans un contexte de forte insécurité au Sahel. Il s'agit du plus lourd bilan humain essuyé par les militaires français depuis le début de leur déploiement au Sahel en 2013, et l'une des plus grandes pertes de l'armée française depuis l'attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts. L'accident est survenu lundi soir pendant une "opération de combat" dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. La force antijihadiste française Barkhane y mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). "Ces treize héros n'avaient qu'un seul but: nous protéger", a réagi sur Twitter le président Emmanuel Macron.

La ministre des Armées, Florence Parly, déplorait une "terrible nouvelle" et annonçait l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de l'accident. L'efficacité et les marges de manœuvre de l'armée française sont mises à rude épreuve par la détérioration sécuritaire au Sahel. Interpellé à l'Assemblée nationale par un député de l'opposition de gauche radicale sur la stratégie de la France dans la zone, le Premier ministre, Édouard Philippe, a martelé que l'action militaire était "indispensable". A Pau, ville du sud-ouest où sept des militaires étaient basés, une minute de silence a été observée devant l'Hôtel de ville aux drapeaux en berne.

Dans l'assistance, René Martinet, ancien pilote à Pau, entre 1978 et 1983, tenait à être présent, en tant qu'ancien combattant. "Je sais ce que c'est que de perdre des camarades". Le gouvernement du Mali et le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, ont exprimé leur solidarité avec la France, dont les militaires combattent les jihadistes aux côtés de leurs armées nationales. Parmi les victimes se trouve le fils de l'ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel, ce que ce dernier a confirmé, bouleversé, à l'AFP.

"Notre peine est immense. Notre fils était un des deux pilotes, celui du Cougar, une machine qu'il connaissait bien, c'était la 4e fois qu'il venait en +opex+ (en opération extérieure, ndlr) au Mali", a déclaré M. Bockel à BFMTV à propos de son fils Pierre, 28 ans. "Il forçait notre admiration, il savait ce qu'il voulait, il était à son affaire, heureux de faire ce qu'il faisait, et quand il nous parlait de ses +opex+ il avait plutôt tendance à nous rassurer, à minimiser les risques, évidemment, comme le fait un fils envers ses parents", a encore raconté Jean-Marie Bockel, ancien secrétaire d'Etat chargé de la Défense (2008-2009). Sept des militaires tués appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, et quatre autres au 4e régiment de chasseurs de Gap (sud-est).

Le général François Lecointre, chef d'état-major des Armées, a précisé que "des commandos parachutistes avaient observé, lundi vers 17H15, un groupe d'ennemis équipé d'un pick-up et de plusieurs motos".

"Ils sont entrés en contact par le feu avec cet ennemi (...) et ont fait appel à des moyens aériens", a-t-il ajouté. Deux hélicoptères Tigre et un Cougar sont arrivés rapidement sur zone. "Pendant cette opération de reconnaissance de nuit, pour repérer le pick-up qui s'enfuyait vers le nord, les commandos au sol ont entendu deux explosions. Ils ont pensé qu'elle était due à une collision en vol entre deux appareils. L'information est confirmée rapidement par le Tigre qui reste en vol", a ajouté le général Lecointre.

Source JMM

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