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Le Fil Actu - Grève Jour 13 - Le ministère de l'Intérieur a dénombré 615.000 manifestants en France dont 76.000 à Paris - Les prévisions pour demain de la RATP et pour demain et ce WE à la SNCF

Le Fil Actu - Grève Jour 13 - Le ministère de l'Intérieur a dénombré 615.000 manifestants en France dont 76.000 à Paris - Les prévisions pour demain de la RATP et pour demain et ce WE à la SNCF

19h23: Le point en début de soirée :

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté mardi dans toute la France contre la réforme des retraites, à l'appel pour la première fois de l'ensemble des syndicats, d'ores et déjà invités à Matignon mercredi pour des discussions afin de trouver le chemin d'une sortie de crise avant Noël. Plus de 360.000 manifestants ont défilé dans plus de 80 villes, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir de chiffres communiqués par la police et les préfectures. Pour Paris seule, la CGT revendiquait 350.000 manifestants.

La journée est "un franc succès", s'est réjoui son leader, Philippe Martinez, estimant que "malgré les tentatives de division du gouvernement, la population reste mobilisée". Cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève, mais aussi des soignants qui réclament davantage de moyens pour l'hôpital : salariés du public et du privé ont gonflé les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l'instauration d'un système universel de retraites par points.

"Ma détermination, celle du gouvernement, celle de l'ensemble de la majorité est totale" à mener à bien la réforme et à instaurer un système universel, a rappelé devant les députés le Premier ministre, Édouard Philippe.

A Paris, la manifestation est partie vers 14H00 de République vers Nation mais, en raison de l'affluence, les derniers n'ont pu quitter la place de la République que peu avant 17H00. "Services publics à l'agonie, Retraitez-nous bien", ou "On révolte ceux que l'on saigne", pouvait-on lire sur les pancartes.

Les cortèges étaient également nombreux en province avec par exemple 20.000 personnes à Marseille selon la préfecture, 200.000 selon les manifestants, ou encore entre 17.000 et 120.000 à Toulouse. Soit des chiffres supérieurs à la précédente mobilisation le 10 décembre, mais souvent en retrait par rapport à celle du 5.

18h39: La CGT annonce que 1,8 million de personnes ont manifesté en France aujourd'hui.

18h34: Regardez ci-dessous, une camionnette du syndicat Sud caillassée par des manifestants qui est obligée de prendre la fuite :

18h30: Le cabinet indépendant Occurrence compte 72.500 manifestant à Paris soit moins que le Ministère qui en évoque 76.000.

18h22: Le ministère de l'Intérieur a dénombré 615.000 manifestants en France aujourd'hui, dont 76.000 à Paris.

18h08: La préfecture de police de Paris a procédé à 3.759 contrôles préventifs et 27 interpellations.

17h58: En dehors de la manifestation à Paris, plus de 360 000 personnes ont manifesté aujourd'hui en province contre la réforme des retraites, selon un décompte provisoire de l'AFP réalisé à partir des chiffres communiqués par la police ou les préfectures. Les principaux cortèges ont sans surprise défilé dans les plus grandes villes : ils étaient 20 000 à Marseille, 17 000 à Lyon et Toulouse, 14 000 à Nantes, 13 000 Bordeaux, 11 000 à Lille, 10 500 à Caen et Montpellier, 10 000 à Brest et Rennes.

17h50: Les incidents se poursuivent à plusieurs endroits, Place de la Nation à Paris avec 300 individus Black Blocs qui seraient sur place pour dégrader le matériel et attaquer les policiers.

17h17: Le cortège arrive dans un calme relatif à Nation sous le contrôle des policiers alors que des incidents éclatent de façon sporadique.

17h15: Un black bloc s'est constitué lorsque les manifestants parisiens contre la réforme des retraites sont arrivés place de la Nation, a indiqué la préfecture de police à BFMTV. Les forces de l'ordre l'ont immédiatement dispersé. 13 personnes ont été interpellées au cours de la manœuvre et un policier a été blessé.

16h56: La RATP annonce que 8 stations de métro seront fermées demain à Paris.

Les prévisions pour les métros :

Les lignes 2, 3 bis, 5, 6, 7 bis, 10, 12 et 13 resteront fermées mercredi.

Les lignes 1 et 14 fonctionneront normalement, avec des risques de saturation aux heures de pointe, en particulier à la station Châtelet.

L'Orlyval circulera normalement avec risque de saturation aux heures de pointe.

Voici les prévisions de trafic pour le RER :

RER A : 1 train sur 2 en moyenne uniquement aux heures de pointe (6h30 à 9h30 et 16h30 à 19h30) sur les branches Cergy et Poissy. L’interconnexion est assurée à Nanterre-Préfecture.

RER B : 1 train sur 3 en moyenne. L’interconnexion est suspendue en Gare du Nord.

RER C : 4 trains par heure entre Paris-Austerlitz et Brétigny en heures de pointe et 1 train par heure en heures creuses. 4 trains par heure entre Invalides et Ermont uniquement en pointe. 2 trains par heure sur les branches Paris-Austerlitz – Massy et Paris-Austerlitz – Juvisy, uniquement en pointe. Les autres branches ne sont pas desservies.

RER D Nord : 3 trains par heure sur la branche Paris – Villiers-le-Bel et 2 trains par heure entre Paris-Nord et Orry La Ville uniquement en pointe. Desserte complétée par des arrêts TER en gare de Creil et Chantilly-Gouvieux.

RER D Sud : 2 trains par heure en heures de pointe et 1 train par heure en journée sur les branches Paris Gare de Lyon – Corbeil et Paris Gare de Lyon – Melun. L’interconnexion est suspendue entre Gare du Nord et Gare de Lyon.

RER E : 1 train sur 3 en moyenne sur les axes Haussmann – Chelles-Gournay et Haussmann – Villiers-Tournan.

16h53: Les forces de l'ordre ont dispersé un groupe de black blocs, annonce la préfecture . Et d'indiquer qu'un policier a été blessé. Et les autorités d'ajouter que 13 personnes ont été interpellées au cours de cette "manœuvre de dispersion".

16h47: Edouard Philippe : "Le dialogue avec les organisations syndicales n’a jamais été rompu. Une série de réunions bilatérales de travail se tiendra demain à Matignon, et une réunion multilatérale jeudi pour évoquer tous ensemble des sujets relatifs à la réforme."

16h46: À Paris, 350.000 personnes manifestent contre la réforme des retraites, selon la CGT.
 
D'après le syndicat, quelque 350.000 personnes ont défilé ce mardi à Paris au troisième jour d'une mobilisation nationale et treizième jour de grève contre la réforme des retraites.
 
16h41: La SNCF annonce un trafic "très perturbé" pour la journée de demain.
 
TRANSILIEN : 1 train sur 4 en moyenne.
TER : 4 circulations sur 10 en moyenne, en partie assurées par bus.
 
TGV : 1 train sur 3 en moyenne.
International : trafic perturbé.
Intercités : 1 train sur 6 en moyenne.
 

 

16h39: Une coupure d'électricité a été effectuée à Nice. Pendant une trentaine de minutes, l'électricité de la gare Thiers, du centre commercial Nice-Étoile et du palais de justice a été coupée. "Nous sommes en colère et le gouvernement doit nous entendre", explique le secrétaire départemental de la CGT, Gérard Ré, à France Bleu Azur.

16h37: Le cortège arrive Place de la Nation, les premières tensions éclatent entre des manifestants et des forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.

16h24: Le cortège parisien est arrivé place de la Bastille, avant de se diriger vers la place de la Nation, ce qui marquera l'arrivée du cortège.

16h20: Laurent Berger (CFDT) a quitté la manifestation au bout de 30 minutes "pour éviter des mouvements de foule" (Entourage à BFM TV). Mais cela n'a "absolument pas de signification politique", précise-t-on. Rappelons qu'il est arrivé vers 13h30, pour s'exprimer devant les manifestants et les médias, avant de repartir vers 14h.

16h16: Devant l'Assemblée nationale, ce mardi Edouard Philippe a reconnu "voir parfaitement" l'impact "pénible" que la grève "peut avoir" sur les Français. En répondant au président des députés Les Républicains Damien Abad, le premier Ministre a salué ces "Françaises et Français" qui "prouvent leur attachement à l'idée d'aller travailler".

Et d'ajouter : "Nous avons dit clairement quel était notre projet", réaffirmant sa "détermination totale" de créer un "système universel" des retraites. 

15h20: La directrice générale Voyages SNCF s'exprime lors d'un point presse :

"On donne l'information par anticipation aux clients. On construit le plan de transport sur les ressources connues. Chaque jour, on crée un plan de transport."

"Pour ce week-end, on va pouvoir offrir une solution à la quasi totalité de nos clients (...) Pour ce week-end, ce sont de grands départs."

La SNCF annonce qu'"entre 50 et 60% des TGV vont circuler ce week-end" mais il y aura "une solution pour tous les clients."

"Il n'y a pas de trêves de Noël déclarée" pour les conducteurs, assure-t-elle. "Notre priorité c'est la sécurité, la maintenance, de nos rames."

"On a mis des rames à deux niveaux au maximum. On assemble les rames, on les fait partir en double (...) On assure quasiment tous les Ouigo."

"Depuis le début du conflit, on a recontacté plus de 2 millions de clients."

Pour 53% des clients qui ont un billet de train pour ce week-end, la SNCF assure que leur train circulera bien. 15% des clients sont replacés. Pour le reste des clients, ils devront trouver une solution par eux-mêmes. "Tous les billets sont échangeables ou annulables sans frais".

15h00: Selon la préfecture de police de Paris, 8 interpellations ont eu lieu à 14h30, et 2118 contrôles préventifs ont été effectués.

14h41: Le gilet jaune Eric Drouet est présent à la manifestation à Paris: "Nous 'gilets jaunes', on n'est pas forcément d'accord avec la façon de procéder des syndicats, de négocier... Mais là, Philippe Martinez [CGT] a été clair. On est tous contre la réforme des retraites."

14h33: Le leader de la CFDT Laurent Berger, qui a appelé à manifester aujourd'hui contre la réforme des retraites, est venu à 13h30, et s'est exprimé face aux militants et aux caméras. Mais peu après 14h, au moment du départ du cortège, il a quitté la manifestation pour des raisons inconnues. 

14h29  La manifestation à Bordeaux a réuni 13.000 personnes selon la préfecture, 70.000 selon les organisateurs.

14h26: 5 personnes ont été interpellées ce mardi à Paris. Sur Twitter, la préfecture de police indique avoir procédé à 1326 contrôles et une interpellation en amont des manifestations.

14h10: Dans le cortège, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, renouvelle son souhait d'une trêve pendant Noël.

13h58:  Le cortège démarre à Paris en direction de la place de la Bastille puis Nation. La CGT et Sud sont en tête. La CFDT et l'Unsa sont à l'arrière.

13h42: Quelques échauffourées éclatent entre des manifestants et des forces de l'ordre à Nantes, ces dernières ont fait usage de gaz lacrymogènes. 

13h31: Un cortège "dense et massif" s'élance à Rennes, comme le disent des internautes sur les réseaux sociaux, avec notamment des étudiants, cheminots, infirmiers, profs, pompiers.

Mais également à Paris :

13h25: La CGT de RTE revendique des coupures d'électricité à Lyon et en Gironde et de menacer le gouvernement de coupures plus massives. Ce sont des dizaines de milliers de foyers qui ont en effet été privés d'électricité ces dernières heures.

"Ce sont des coupures ciblées, précise Philippe Martinez. En aucun cas on ne cible des citoyens".

13h24: Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT : "Nous ne voulons pas de cet âge d'équilibre, nous le combattons et nous demandons au gouvernement de le retirer."

13h16: Philippe Martinez (CGT) sur BFM TV : "La contestation est forte, le gouvernement doit l'écouter, c'est ce que nous attendons de lui).

"Le gouvernement fait l'exploit de mettre tous les syndicats dans la rue."

"Depuis que Macron est là il ne fait qu'essayer de diviser les citoyens, c'est scandaleux".

12h55: Alors que cet après-midi la manifestation parisienne doit arriver sur la place de la Bastille, un important dispositif policier est déjà sur place afin de sécuriser le chantier de rénovation.

12h24: Mobilisation en hausse à la SNCF aujourd'hui : Un tiers des cheminots grévistes et 75,8% des conducteurs, selon la direction.

11h58: Le point sur la situation à la mi-journée :

Les premiers cortèges se sont ébranlés mardi et la mobilisation contre la réforme des retraites pourrait atteindre un sommet dans la rue, à l’appel cette fois de tous les syndicats, invités dès le lendemain à Matignon pour des discussions afin de trouver le chemin d’une sortie de crise avant Noël.

Trafic SNCF et RATP encore très perturbé, bouchons sur les routes, barrages filtrants, raffineries perturbées : au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, il est toujours aussi difficile de se déplacer.

Côté SNCF, trois TER sur dix et un TGV sur quatre circulent. A Paris, huit lignes de métro sont fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

De premières manifestations ont démarré dans la matinée à Clermont-Ferrand ou Verdun. «C’est un projet flou, on ne connaît pas les tenants et aboutissants», a relevé Patrice Defond, employé dans le privé, 57 ans, dans le cortège à Clermont-Ferrand. «Je suis de la génération 1973 donc pas concernée par la réforme mais je suis venue par solidarité. On va vers une paupérisation des retraites», a de son côté expliqué Elisabeth, fonctionnaire.

Selon un sondage Harris Interactive pour RTL et AEF Info, 62% des Français soutiennent le mouvement de grève, même si 69% souhaiteraient une «trêve de Noël».

«Cette trêve est indispensable, les Français ont besoin de se reposer. Je suis inquiète de l’état d’exaspération et de fatigue notamment en région parisienne», a relevé sur France Inter Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, seule en charge du dossier jusqu’à la nomination d’un successeur à Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux Retraites, qui a démissionné lundi après des révélations sur ses activités et mandats non déclarés.

«Personne n’a envie que Noël soit perturbé : ni les grévistes ni les salariés ni les Français qui ont envie d’avoir un moment en famille. Mais le gouvernement est grandement responsable», a répondu sur France 2 le numéro un de l’Unsa, Laurent Escure.

Les compagnies aériennes ont réduit de 20% leur programme de vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Orly, à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

A Lyon, un blocage des entrées et sorties du port Édouard Herriot dans la matinée ont entraîné des perturbations de circulation, tandis qu’à Rennes, le réseau des lignes de bus (Star) a été perturbé en raison d’un blocage par des manifestants du dépôt de bus et de la présence de barrages filtrants sur plusieurs axes routiers. A Cherbourg des actions du même type étaient menées.

Au port de Nantes-Saint-Nazaire des mouvements de grève impactaient l’acheminement des navires et l’activité de certains terminaux. Du côté des raffineries, les expéditions étaient bloquées à Fos et perturbées à Donges, Feyzin, Grandpuits et La Mède.

En outre, des surveillants se sont rassemblés devant une dizaine de prisons, mais il n’y a pas eu de blocage.

Le mouvement devrait également toucher les établissements scolaires, avec 25% de grévistes attendus dans le primaire (mais 58% à Paris), et de possibles fermetures d’écoles, selon le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Il attend l’équivalent de grévistes dans le second degré, mais les établissements resteront tous ouverts, selon le ministre de l’Éducation.

Les salariés du public et du privé sont attendus en nombre dans les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l’instauration d’un système universel de retraites par points.

Le 5 décembre, au premier jour du conflit, 806.000 manifestants ont battu le pavé, selon le ministère de l’Intérieur, puis 339.000 il y a une semaine.

Les cortèges vont rassembler cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève... Mais aussi des internes, médecins et soignants mobilisés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital.

A Paris, tous les syndicats seront présents, entre République et Nation, comme en régions.

La CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires et la FSU marcheront pour réclamer le retrait pur et simple du projet. Ces organisations se réuniront dans la soirée pour décider de la suite du mouvement.

«J’espère qu’on sera enfin entendus, que le gouvernement va finir par comprendre qu’il faut appuyer sur le bouton +stop+», a déclaré lundi Yves Veyrier, le numéro un de FO. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déjà répondu: la réforme, «nous ne la retirerons pas».

Dans les mêmes cortèges mais derrière leurs propres banderoles, la CFDT, la CFTC et l’Unsa défileront pour améliorer le contenu du projet de fusion des 42 régimes existants en un système universel. Et surtout pour refuser l’introduction dès 2022 d’un «âge d’équilibre» qui doit atteindre 64 ans en 2027 afin de favoriser l’équilibre des comptes grâce à un dispositif de bonus-malus.

Et «s’il n’y a pas de recul», Laurent Berger a prévenu que la «CFDT reviendra plus déterminée que jamais en janvier» avec des «appels à mobilisations». Le secrétaire général a suggéré mardi une hausse des cotisations pour remplacer l’âge d’équilibre mais a immédiatement reçu une fin de non-recevoir de la part du gouvernement.

Dans la foulée de la journée de mobilisation, Édouard Philippe doit recevoir les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales mercredi à partir de 14H30, suivies d’une «multilatérale» jeudi à 16H00.

11h49: Le ministère de l'Education Nationale annonce que 20,71% des enseignants participent au mouvement de grève dans la totalité des académies. Dans le détail, il y a 25,05% de grévistes dans le primaire et 23,32% dans le secondaire.

11h38: Jean-Paul Delevoye n’avait pas informé le gouvernement de son activité rémunérée, annonce l’entourage du Premier ministre. Selon l'entourage d'Edouard Philippe, il n'y a eu "aucun manquement" des services du gouvernement.

11h28: A Rouen, la manifestation contre la réforme des retraites a débuté.

11h08: Comme dans plusieurs villes, les manifestants sont rassemblés à Montpellier.

10h58: En raison du mouvement de grève national, la Tour Eiffel est fermée aujourd'hui. A noter que son parvis reste accessible gratuitement aujourd'hui.

10h56: Plusieurs centaines de personnes rassemblées à Belfort devant la Maison du Peuple.

10h52: A Limoges, les manifestants sont également dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites.

10h46: A Nantes, le cortège va bientôt s'élancer depuis le Miroir d'eau.

10h41: Les accidents de deux-roues (scooters, trottinettes et vélos) ont augmenté de 40% à Paris depuis le début de la grève qui affecte notamment la circulation des métros et bus, a indiqué à l’AFP la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

«Nous sommes intervenus 600 fois du 5 décembre au 14 décembre, contre 450 fois sur la même période l’année dernière, c’est une augmentation significative», a précisé le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte-parole de la BSPP qui couvre la capitale et les trois départements de la petite couronne (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine).

Il s’agit d’accidents de deux-roues avec des piétons mais aussi avec des automobilistes.

«Ceci est en lien évidemment avec les grèves, il y a beaucoup plus de circulation et des personnes inexpérimentées et mal équipées se déplacent à vélo ou autres», a souligné le porte-parole de la BSPP.

Les pompiers interviennent majoritairement sur des «traumatismes légers ne nécessitant pas une hospitalisation», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, les délais d’intervention des pompiers «ont considérablement augmenté» dans les rues de la capitale et sur le périphérique, du fait de la densité de la circulation.

Ce contexte «ne favorise pas notre rythme, heureusement que nous n’avons pas dû faire d’interventions importantes, comme de gros incendies», a expliqué le lieutenant-colonel Gabriel Plus.

Mardi marque le 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites. Côté RATP, huit lignes de métro sont fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

10h19: Dans plusieurs villes en province, des manifestations vont avoir lieu au cours de cette matinée, quelques heures avant la manifestation parisienne.

10h14: Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, assure que le gouvernement était défavorable à la hausse des cotisations suggérée par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, dans le cadre de la réforme des retraites.

«Est-ce qu’il faut augmenter les cotisations ? Nous ne sommes pas favorables à ça», a affirmé le ministre sur BFMTV et RMC. «Une augmentation de cotisations, c’est moins de pouvoir d’achat pour les salariés et plus de charges pour les patrons, ça tuerait l’économie», a-t-il ajouté.

Interrogé sur la possibilité qu’il succède au démissionnaire haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, M. Darmanin a assuré ne pas avoir eu de contact à ce propos avec Emmanuel Macron ou Edouard Philippe.

«Je vais vous donner un scoop. Ni le président de la République, ni le Premier ministre -je les ai tous deux vus hier- ne m’en ont parlé», a-t-il répondu. «J’en tire la conclusion que comme ils ne m’ont pas posé de question, je n’y réponds pas», a-t-il ajouté.

Dans un entretien paru mardi dans La Croix, M. Berger a proposé une hausse des cotisations afin d’éviter l’âge d’équilibre que le gouvernement souhaite introduire dès 2022 dans le cadre de sa réforme des retraites.

«Il y a d’autres solutions de court terme, une hausse des cotisations, par exemple. Pourquoi est-ce tabou d’en parler, alors qu’il paraît tellement évident de demander à ceux qui ont rempli leur contrat de travailler plus longtemps ?», a-t-il affirmé.

Interrogé mardi matin sur CNews sur cette suggestion d’une hausse des cotisations retraite, le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, s’est montré circonspect.

«Le débat peut s’ouvrir», a-t-il toutefois assuré, en rappelant que le Premier ministre allait recevoir les organisations syndicales et patronales mercredi en bilatérales puis jeudi en multilatérale.

10h02: Le mouvement devrait également toucher les établissements scolaires, avec 25% de grévistes attendus dans le primaire (mais 58% à Paris), et de possibles fermetures d’écoles, selon Jean-Michel Blanquer. «Pour le second degré, ça devrait être à peu près du même ordre, mais les établissements resteront tous ouverts», a indiqué le ministre de l’Education.

09h36: Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, suggère dans un entretien paru mardi dans La Croix une hausse des cotisations afin d’éviter l’âge d’équilibre que le gouvernement souhaite introduire dès 2022 dans le cadre de sa réforme des retraites.

«L’âge d’équilibre est totalement injuste, car il pénalise les gens qui ont commencé à travailler tôt», souligne le secrétaire général du premier syndicat français, dont les troupes seront dans la rue mardi partout en France pour réclamer notamment le retrait de cette mesure budgétaire.

Selon le projet du gouvernement, cet âge pivot doit atteindre 64 ans en 2027 afin d’encourager, grâce à un dispositif de bonus-malus, l’allongement des cotisations et ainsi garantir l’équilibre des comptes.

Pour Laurent Berger, «il y a d’autres solutions de court terme, une hausse des cotisations, par exemple. Pourquoi est-ce tabou d’en parler, alors qu’il paraît tellement évident de demander à ceux qui ont rempli leur contrat de travailler plus longtemps ?»

«Pourquoi ne pas ajuster temporairement le système grâce aux réserves des différents régimes (de retraite) ?», remarque aussi le responsable syndical.

Plus globalement, Laurent Berger fait «la proposition suivante au gouvernement : confiez à la future gouvernance paritaire du système (universel de retraite que l’exécutif prévoit de mettre en place, NDLR) la responsabilité de faire d’ici à un an des propositions de retour à l’équilibre à court, moyen et long terme».

«Sans, bien sûr, imposer le résultat de la négociation avant qu’elle n’ait lieu», prévient-il.

Interrogé mardi matin sur CNews sur cette suggestion d’une hausse des cotisations retraite, le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, s’est montré circonspect.

«Ce n’est pas une surprise de dire que ce gouvernement n’a pas pris comme marque de fabrique ni l’augmentation des cotisations, ni l’augmentation des impôts», a-t-il relevé, faisant valoir que «notre ADN c’est plutôt la baisse des prélèvements obligatoires».

Mais «le débat peut s’ouvrir», a-t-il assuré, en rappelant que le Premier ministre Edouard Philippe allait recevoir les organisations syndicales et patronales mercredi en bilatérales puis jeudi en multilatérale.

«D’ici la fin de semaine, il va leur proposer de continuer à échanger», a-t-il poursuivi, ajoutant : «Ça compte beaucoup parce que ça veut dire que le dialogue non seulement n’est pas rompu, qu’il est repris et, s’il y a dialogue, à mon avis il y a solution»

09h32: La liste des trains maintenus ou annulés ce week-end sera annoncée à 15h par la SNCF.

09h26: Le point sur la situation ce matin :

La mobilisation contre la réforme des retraites pourrait atteindre un sommet mardi dans la rue, à l’appel cette fois de tous les syndicats, invités dès le lendemain à Matignon pour des discussions afin de trouver le chemin d’une sortie de crise avant Noël.

Trafic SNCF et RATP encore très perturbé, bouchons sur les routes: au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, il est toujours aussi difficile de se déplacer.

Côté SNCF, qui s’apprête à présenter un plan de transport réduit pour le premier week-end des vacances, trois TER sur dix, un Transilien sur cinq et un TGV sur quatre circulent.

«Les consignes de dissuasion ont bien fonctionné en Ile-de-France, la gare de Paris Nord est très calme», a indiqué un porte-parole de la SNCF à l’AFP.

A Strasbourg, la gare était également très calme, presque déserte, a constaté une journaliste de l’AFP.

Clément Lefèbvre, 20 ans, attendait dans le hall avec sa mère le train de 6H47 pour la capitale. «À Paris, je vais devoir marcher de la gare de l’Est à Courbevoie, il y en a pour 1H30», prévoit cet étudiant en journalisme. «J’ai fait comme ça toute la semaine dernière. Ce sont les examens cette semaine, il faut s’arranger pour être à l’heure», ajoute-t-il, racontant que des camarades de promo ont dû réserver des hôtels.

En Ile-de-France, un RER A sur deux et un RER B sur trois circulent, uniquement aux heures de pointe. De bon matin, sur la ligne A, un conducteur salue très aimablement les passagers et tente de les faire sourire: «ne courez-pas, je ne partirai pas sans vous!».

Huit lignes de métro sont totalement fermées et seulement 30% des liaisons en bus sont assurées.

Sur les routes franciliennes, les bouchons s’accumulent (environ 310 kilomètres à 07H50) mais s’approchent d’un niveau habituel.

Par ailleurs, les compagnies aériennes ont dû réduire de 20% leur programme de vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport d’Orly, à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Les salariés du public et du privé sont attendus en nombre dans les cortèges en cette nouvelle journée interprofessionnelle de protestation contre l’instauration d’un système universel de retraites par points.

La démonstration de force du 5 décembre (806.000 manifestants selon le ministère de l’Intérieur), au premier jour du conflit, servira de référence, davantage que la mobilisation en net repli d’il y a une semaine (339.000 pour la place Beauvau).

Une donnée pourrait affoler les compteurs: la présence de tous les syndicats dans les manifestations, à Paris - entre République et Nation - comme en régions.

Les cortèges verront défiler cheminots, enseignants, fonctionnaires, avocats, magistrats en grève... Mais aussi des internes, médecins et soignants mobilisés dans toute la France pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital.

La CGT, Force ouvrière, la CFE-CFC, Solidaires et la FSU marcheront pour réclamer le retrait pur et simple du projet, en essayant de profiter des difficultés de l’exécutif. Le gouvernement est en effet fragilisé par la démission lundi de son haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés.

«J’espère qu’on sera enfin entendus, que le gouvernement va finir par comprendre qu’il faut appuyer sur le bouton +stop+», a souligné lundi Yves Veyrier, le numéro un de FO, organisation qui participera mardi soir à une intersyndicale pour décider de la suite du mouvement. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déjà répondu: la réforme, «nous ne la retirerons pas».

Dans les mêmes cortèges mais derrière leurs propres banderoles, les organisations du camp réformiste, la CFDT, la CFTC et l’Unsa, défileront pour améliorer le contenu du projet de fusion des 42 régimes existants en un système universel. Et surtout pour refuser l’introduction dès 2022 d’un «âge d’équilibre» qui doit atteindre 64 ans en 2027 afin d’encourager, grâce à un dispositif de bonus-malus, l’allongement des cotisations et ainsi garantir l’équilibre des comptes.

Même privé de son «Monsieur retraites» - son remplacement doit intervenir «dans les meilleurs délais», selon l’Elysée -, l’exécutif semble vouloir aller de l’avant pour éviter que la contestation ne s’installe durablement dans les rangs réformistes.

Dans la foulée de la journée de mobilisation, Edouard Philippe compte recevoir les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales mercredi à partir de 14H30, suivies d’une «multilatérale» jeudi à 16H00.

08h12: Le secrétaire d'Etat chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré ce matin qu'il y "aura des trains pour Noël : "L’ensemble des Français qui ont un billet auront un train garanti. La SNCF a régulé les réservations de manière à ce que les gens qui réservent un billet puissent monter dans les trains."

07h41: La démission du haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, lundi, n'a en rien entamé la détermination des grévistes. Epinglé pour des manquements dans sa déclaration d'intérêts, le "monsieur retraite" du gouvernement a fini par partir après plusieurs jours de polémique. Mais comme l'explique Philippe Martinez, numéro un de la CGT, "pour nous, le fond reste le même. Face à un mauvais projet, nous disons qu'il faut le retirer et discuter d'améliorer le système".

07h37: On compte 307 de bouchons cumulés en Ile-de-France. C'est beaucoup mais moins qu'hier à la même heure.

07h03: Selon BFM TV, entre 400 à 600 casseurs sont attendus aujourd'hui dans le cortège de la manifestation parisienne Les autorités redoutent la présence d'"ultras jaunes" et d'ultra gauche dans ce cortège, alors qu'une manifestation est prévue à partir de 13h30 entre la place de la République et Nation. Celles-ci craignent également que les leaders syndicaux soient pris à parti par les ultra-jaunes.

06h37: Six dépôts de bus sont totalement bloqués à cette heure en IDF et nombreux barrages filtrants.

6h31: Plus de 230 km de bouchons déjà en IDF.

06h22: Le Premier ministre Edouard Philippe a invité les organisations syndicales et patronales représentatives pour des réunions bilatérales de travail sur la réforme des retraites mercredi après-midi, à partir de 14h30.

Ensuite, jeudi, «il les réunira toutes ensemble lors d'une multilatérale» à 16h00. Il recevra ensuite «en fin d'après-midi les dirigeants des entreprises publiques de transport pour faire le point sur le résultat des discussions engagées à la SNCF et à la RATP», a précisé Matignon.

05h50: Le point sur les prévisions à la SNCF et à la RATP pour aujourd'hui :

Le trafic sur les réseaux de la SNCF et de la RATP sera de nouveau «très perturbé» mardi, au 13e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, ont annoncé les deux groupes de transports publics.

La SNCF prévoit un TGV sur quatre en circulation et un Transilien (RER SNCF, trains de la banlieue parisienne) sur cinq «en moyenne» pour cette troisième journée nationale interprofessionnelle de protestation contre ce projet gouvernemental.

Il y aura trois liaisons TER sur dix, «essentiellement» assurées par autocars. Seulement 5% des trains Intercités circuleront. Le trafic international sera «perturbé».

«Pour la période des vacances de fin d’année, les clients seront informés demain mardi 17 décembre dans la journée des circulations garanties les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 décembre, et à partir du jeudi 19 décembre pour les journées des 23, 24, 25 et 26 décembre», précise la SNCF dans son communiqué.

La RATP annonce que huit lignes du métro parisien seront fermées demain. Le trafic sera normal sur les lignes 1 et 14, qui sont automatisées. 

Source JMM

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