Le Fil Actu - Grève Jour 9 - Prévisions à la SNCF pour ce week-end : 1 TGV sur 4 - 1 Transilien sur 6 - 3 liaisons TER sur 10 - 9 lignes de métro parisien fermées - Le président de la SNCF demande aux cheminots de "faire une pause" pendant les fêtes
13 Décembre 2019
Rédigé par Les Infos Videos et publié depuis
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19h23:Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, demande aux cheminots de "faire une pause" pendant les fêtes. "Les familles comprendraient difficilement que nos trains ne roulent pas alors qu'elles comptent sur nous pour voyager (...) Je demande à ceux qui sont dans le mouvement de réfléchir à faire une pause pendant les fêtes", déclare-t-il.
17h34: Le trafic en Île-de-France est très dense avec près de 500 km de bouchons cumulés à 17h30.
17h03: La RATP annonce que 9 lignes du métro parisien seront fermées demain - Trafic "extrêmement perturbé".
Seules les lignes 1 et 14 - automatisées - et les lignes 3, 4, 7, 9 (entre 13h et 18h) et la ligne 8 (entre 9h30 et 17h30) fonctionneront demain.
16h43: Prévisions à la SNCF pour ce week-end : 1 TGV sur 4 - 1 Transilien sur 6 - 3 liaisons TER sur 10.
La porte-parole de la SNCF indique que mardi seront communiqués les détails du trafic des trains longue distance jusqu'au dimanche 22, pour les premiers départs en vacances.
16h41: Un trafic très chargé ce vendredi après-midi avec plus de 400 kilomètres de bouchons en Ile-de-France.Le périphérique extérieur est bouché entre la Porte de Vanves et la Porte de Bagnolet, ça coince sur l'A3, l'A1 et l'A4.
14h34: Jean-Luc Mélenchon réagit à la courte déclaration d'Emmanuel Macron. "Ça ressemble au service minimum d’un homme qui n’est pas sûr de lui", a déclaré le leader de la France insoumise. "C'est un dégât historique", a ajouté l'homme politique en faisant référence aux propos du chef de l'Etat sur la réforme des retraites qu'il qualifie d'"historique".
14h29: "Il est bon que le gouvernement poursuive le travail et avance", déclare le Président Emmanuel Macron qui juge la réforme des retraites comme une réforme "historique".
"Au moment que je jugerai le plus opportun, je m'exprimerai depuis Paris", continue le chef de l'Etat.
13h17: Ce midi, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est auprès des dockers marseillais. "Ils savent ce qu'ils veulent, ils sont déterminés à aller au bout de la bataille", a-t-il déclaré.
"La tactique de l'exécutif est mauvaise, ils se sont mis à dos tout le monde", a indiqué Jean-Luc Mélenchon.
12h00:Le taux de grévistes à la SNCF est descendu à 13,3% vendredi matin, au neuvième jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, marqué également par une baisse de la mobilisation des conducteurs, dont 66,8% étaient grévistes, annonce la direction.
Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 44,4% des contrôleurs et 19,9% des aiguilleurs étaient en grève vendredi matin, selon la direction. La veille, 17,3% des cheminots l'étaient, avec 71,6% des conducteurs. Au matin du premier jour, le 5 décembre, plus d'un cheminot sur deux (55,6%) était gréviste (85,7% des conducteurs), d'après un comptage de la direction.
10h44: Des «débuts de simulateurs» sur les retraites, pour permettre à chacun de mesurer les effets de la réforme, seront présentés par le gouvernement la semaine prochaine, a annoncé vendredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
«Nous aurons des simulateurs, des débuts de simulateurs, la semaine prochaine, qui seront présentés par le gouvernement», a indiqué Mme Ndiaye au micro de Radio classique, sans autre précision.
Des simulateurs de retraite ont fleuri un peu partout sur Internet pour calculer le montant des pensions avec le nouveau régime universel mais le gouvernement n’a pas encore mis en place de simulateur officiel spécifique, ce qui fâche aussi bien dans la majorité que dans l’opposition.
Interrogée sur ce «retard», la porte-parole a répondu : «Imaginons que dès la sortie du rapport Delevoye au mois de juillet dernier, nous aurions mis en place un simulateur, nous aurions donc aussi menti aux Français» puisque, par exemple, sur «la première génération concernée» (1975 finalement et non 1963) ou sur «les droits familiaux», la position du gouvernement a évolué.
L’outil du gouvernement «devrait être disponible dans les semaines qui viennent, il y a encore un certain nombre de choses à préciser», a expliqué de son côté le secrétaire d’Etat au Numérique Cédric O sur Sud Radio.
«On a posé un certain nombre de principes, mais il reste quand même que, en fonction des situations, en fonction des métiers, de la pénibilité des horaires de nuit, de ce qu’on va décider sur un certain nombre de choses, vous n’aurez pas exactement les mêmes choses et on ne veut pas mentir aux Français», a-t-il argumenté pour expliquer ce délai.
Le président (ex-LR) de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a réclamé une nouvelle fois dimanche la mise en place d’un simulateur des retraites officiel «pour chaque Français» alors que «personne ne fait plus confiance à personne». Selon lui, «le juge de paix, ce serait ce simulateur».
10h04: Invitée ce matin de CNews, la ministre de la Transition écologique et des Transports, Elisabeth Borne, a appelé les grévistes de la SNCF et de la RATP à "entendre les difficultés des Français" et à se "mettre à la table des négociations".
La Ministre a précisé que "75% des conducteurs ne sont pas concernés par la réforme".
09h35: Le point sur la situation en ce 9ème jour de grève :
Pour son neuvième jour, la grève dans les transports ne présente pas de signes d’essoufflement mais le Premier ministre tente de désamorcer son élargissement en invitant les partenaires sociaux la semaine prochaine pour discuter de sa réforme des retraites.
Pour les usagers franciliens, les journées se suivent et se ressemblent avec toujours neuf lignes de métro fermées et près de 50% des bus en circulation, selon la RATP vendredi matin.
Un RER B sur trois circulait et un RER A sur deux était prévu.
Des dépôts de bus de Paris et petite couronne ont été débloqués par les forces de l’ordre, et plus aucune action de blocage n’était en cours à 08H00, selon la préfecture de police.
Du côté de la SNCF, un quart des TGV circulent et la même proportion moyenne de Transilien et d’Intercités. Quatre TER sur 10 sont par ailleurs assurés, essentiellement par bus.
TER partant très tôt à ne pas rater pour Paris, puis longue marche jusqu’à son travail. «C’est très compliqué, avec «les trains qui sont bondés», témoignait à la gare de Lyon Elsa, 23 ans, auxiliaire de puéricultrice.
«Si ça se prolonge je vais continuer à faire ça, c’est épuisant mais je n’ai pas d’autre possibilité, on ne peut pas tous faire du télétravail...», soulignait-elle.
Le trafic routier en Île-de-France, avec 380 kilomètres de bouchons vers 08H30, était également toujours exceptionnellement dense.
Face à la menace d’un blocage jusqu’à Noël et après la présentation de sa réforme pour créer un système de retraite universel par points, le Premier ministre Édouard Philippe a convié les organisations syndicales et patronales pour un «cycle de réunions».
Il a souhaité que cette concertation démarre «le plus tôt possible la semaine prochaine».
«Ma porte est ouverte et ma main est tendue», a insisté le Premier ministre jeudi à l’adresse notamment de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, furieux de sa décision d’imposer une mesure d’âge dans la réforme.
«Je suis prêt à discuter, évidemment qu’on va discuter», avait déclaré le leader du premier syndicat français jeudi matin, après avoir réagi très vivement à la mise en place d’un «âge d’équilibre» à 64 ans. Celui-ci revient à allonger la durée de cotisation puisque en dessous de ce seuil, les retraités ne toucheront pas leur pension à taux plein, afin de faire des économies et de réduire le déficit éventuel du régime.
Mais, a relevé celui qui avait prévenu qu’il s’agissait d’une «ligne rouge»: «vouloir être constructif, ça ne veut pas dire se laisser marcher dessus».
La concertation visera à «continuer à améliorer le projet porté par le gouvernement», a expliqué Matignon en évoquant «une série de thèmes»: «la mise en place du minimum de pension, la pénibilité, la retraite progressive et l’accompagnement des transitions vers le système universel».
Il s’agit très exactement des revendications de la CFDT, la CFTC, l’Unsa et des étudiants de la Fage qui ont appelé à rejoindre la manifestation du 17 décembre alors même que ces organisations sont favorables à la création d’un système de retraites universel par points.
L’initiative de cette journée de manifestations revient à l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU, rejointe par la CFE-CGC, et des organisations de jeunesse à l’origine de la mobilisation depuis le 5 décembre. Eux demandent le retrait pur et simple de la réforme.
Vendredi, les syndicats enseignants sont reçus par le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui doit également participer dans la soirée à Nancy avec Édouard Philippe à un débat sur les retraites avec des profs. Très présents dans les cortèges, ces derniers craignent de perdre une grosse partie de leur pension de retraite avec la réforme.
Dans le même temps, la grève dans les transports pourrait ne connaître aucune trêve, pas même celle dite des «confiseurs» pour les fêtes de fin d’année. La CGT-Cheminots a annoncé que le blocage continuera «sauf si le gouvernement revient à la raison» en retirant son projet.
Une déclaration jugée «irresponsable» par la ministre de la Transition énergétique Élisabeth Borne. «Ce n’est pas ce qu’on peut attendre de syndicalistes qui disent défendre le service public», a-t-elle ajouté.
09h17: Le ministre de l’Education reçoit des organisations syndicales à partir de ce vendredi, avant de rencontrer des enseignants à Nancy aux côtés d’Edouard Philippe. Edouard Philippe a assuré mercredi, lors du dévoilement de l’architecture de la réforme, que le niveau des pensions des enseignants sera « sanctuarisé » et leurs salaires relavorisés.
08h29: La RATP annonce que le grave accident sur le RER A est "un acte volontaire" alors que les secours sont toujours sur place.
08h14: Tous les dépôts de bus qui étaient bloqués ce matin en Ile de France viennent d'être libérés par les forces de l'ordre.
07h20: L'inquiétude monte pour les fêtes de Noël.Du côté de la CGT, il n'y aura "pas de trêve pour Noël, sauf si le gouvernement revient à la raison avant ça", a prévenu ce jeudi matin le secrétaire général de la branche Cheminots du syndicat, Laurent Brun. Même son de cloche chez SUD-Rail où l'on explique que, sur la question de la fin éventuelle de la grève, la base parle moins de Noël que "de la fin de l'année" explique Fabien Dumas, secrétaire fédéral de l'organisation. Pendant les assemblées générales, les troupes semblent plutôt favorables à "une amplification du mouvement" et "plus particulièrement chez les roulants", ajoute-t-il. Alors, à la question "Y aura-t-il des trains pour Noël?", la réponse du représentant syndical est franche: "Pour l'instant, non".
Force ouvrière, cinquième syndicat à la SNCF (7,6%) et quatrième chez les conducteurs (10,4%) se dit aussi se dit prêt à tenir jusqu'à Noël, voire au-delà. Ce sera en tout cas sa recommandation lors des votes en assemblée générale si l'exécutif n'abandonne pas son projet.
06h29: Les syndicats policiers suspendent leur mouvement de contestation contre la réforme des retraites, à l'issue de leur réunion jeudi au ministère de l'Intérieur, par le ministre Christophe Castaner, son secrétaire d'Etat Laurent Nuñez et le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye. Ils disent avoir obtenu des garanties sur le fait que tous les policiers bénéficient d'un régime spécifique, et pas uniquement ceux qui sont sur le terrain. Ils doivent recevoir samedi une lettre du ministre de l'Intérieur censée confirmer ces engagements. S'ils ne sont pas satisfaits de ce courrier, les syndicats appelleront à poursuivre et durcir la mobilisation.
06h18: Le Premier ministre a convié jeudi soir les partenaires sociaux à un nouveau "cycle de réunions" la semaine prochaine, au lendemain de la présentation du projet de réforme des retraitesqui a suscité l'ire de la CFDT, tandis que la grève semblait partie pour durer dans les transports publics. Edouard Philippe "a invité les organisations syndicales et patronales à un cycle de réunions qui se dérouleront à Matignon le plus tôt possible la semaine prochaine", a annoncé son entourage à l'AFP.
Après avoir échangé au téléphone avec les partenaires sociaux dans l'après-midi, le Premier ministre "a confirmé sa proposition de dialogue pour continuer à améliorer le projet porté par le gouvernement", a ajouté Matignon, évoquant "une série de thèmes": "la mise en place du minimum de pension, la pénibilité, la retraite progressive et l'accompagnement des transitions vers le système universel".
"Ces thèmes rejoignent très largement les préoccupations exprimées aujourd'hui par les organisations syndicales qui soutiennent la mise en place du système universel", notamment la CFDT de Laurent Berger, a-t-on souligné de même source, en réaffirmant la "disponibilité" du Premier ministre "pour examiner les propositions des partenaires sociaux", notamment sur la question cruciale de l'équilibre financier du système.
"Ma porte est ouverte et ma main est tendue", avait insisté Edouard Philippe dans l'après-midi sur Twitter. Fin des régimes spéciaux, "âge d'équilibre" à 64 ans, entrée dans le système à points à partir de la génération née en 1975... M. Philippe avait détaillé mercredi le contenu du futur "système universel de retraite" par points, assurant que "tout le monde serait gagnant". Laurent Berger, favorable à un système universel par points mais fermement opposé à un allongement de la durée de cotisation via un "âge d'équilibre", avait immédiatement dénoncé le franchissement d'une "ligne rouge" et demandé au gouvernement de revenir sur ce point.
La CFDT, accompagnée de la CFTC et l'Unsa, elles aussi favorables à un régime universel, ont adressé jeudi au gouvernement une liste de sujets à leurs yeux "cruciaux", dont la pénibilité ou la retraite progressive. Tous trois ont appelé à rejoindre la mobilisation prévue dans la rue le 17 à l'initiative de la CGT, FO, la FSU et Solidaires ainsi que d'organisations de jeunesse. Jeudi, gouvernement et majorité ont multiplié les appels du pied pour que la CFDT accepte de reprendre la négociation.
"Je suis prêt à discuter, évidemment qu'on va discuter", a répondu M. Berger. Mais, a-t-il averti, "vouloir être constructif, ça ne veut pas dire se laisser marcher dessus". Le gouvernement a "fait une proposition et maintenant il y a une concertation qui doit se faire", a déclaré Emmanuel Macron, interrogé par la presse avant le début d'un sommet européen à Bruxelles.
06h00: Les prévisions pour cette journée de vendredi :