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31 Décembre 2019
16h01: Carlos Ghosn est entré légalement au Liban, où il ne sera pas inquiété par la justice, a fait savoir la Direction générale de la sûreté générale, citée par l'agence de presse libanaise NNA. Une source avait déclaré que le Liban traitait Carlos Ghosn, arrivé lundi à Beyrouth, conformément aux «accords internationaux». L'un de ses avocats au Japon a pourtant déclaré à la presse que les trois passeports de Carlos Ghosn, qui possède les nationalités française, libanaise et brésilienne, étaient toujours aux mains de ses défenseurs.
13h40: Le journaliste Philippe Riès et ami de l'ex-PDG, qui travaille actuellement sur sa biographie était l'invité de RTL ce midi et il a affirmé : "La seuls chose, ce que je peux dire, c'est qu'il n'y a eu évidemment, contrairement à certaines spéculations que j’entends ici et là, aucune espèce d'accord secret ou tacite avec les autorités japonaises", a-t-il déclaré au micro de RTL. Selon l'ancien directeur du bureau de l'AFP à Tokyo, Carlos Ghosn s’est débrouillé "comme un grand". "C'est le combat de sa vie, il lutte pour sa vie, pour sa réputation, pour son héritage dans l'industrie automobile mondiale, qui est assez considérable. Et pour faire la vérité sur ce qui lui est arrivé", a ajouté le journaliste.
11h49: La CGT Renault a espéré mardi que "toute la lumière" sera faite sur la fuite au Liban de Carlos Ghosn, en résidence surveillée au Japon, "notamment des complicités" dont a pu bénéficier l'ex-PDG de Renault-Nissan.
"Nous espérons que toute la lumière sera faite sur cette affaire et notamment des complicités dont a bénéficié Carlos Ghosn", a déclaré Fabien Gâche, délégué CGT du constructeur automobile, dans un communiqué.
"Comment a-t-il pu quitter le Japon sachant qu'il était, selon ses avocats, assujetti à résidence et à des contrôles stricts tant dans ses déplacements que dans ses échanges avec autrui ? Comment a-t-il pu passer le contrôle des aéroports (Japon, Turquie...) sans passeport, puisque ses avocats affirment détenir ses passeports français, libanais et brésilien ?", a interrogé le syndicat.
"Une nouvelle fois, Carlos Ghosn s'autorise à décider de ce qui relève de la justice ou non, tout comme il s'est autorisé à licencier des centaines de milliers de salariés sans autre forme de procès", a commenté le syndicat..
08h39: Le point sur ce que l'on sait ce matin :
Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault-Nissan, qui attendait son procès en résidence surveillée au Japon, a confirmé mardi se trouver au Liban d'où il entend parler librement à la presse dans les jours à venir.
"Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l'otage d'un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité", a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole.
"Je n'ai pas fui la justice, je me suis libéré de l'injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine", ajoute-t-il.
Il s'agit d'un développement inattendu pour le magnat déchu de l'automobile, jusque-là assigné à résidence au Japon où il attendait d'être jugé à partir d'avril 2020 pour des malversations financières présumées.
Carlos Ghosn est arrivé lundi à l'aéroport de Beyrouth, avait au préalable indiqué à l'AFP une source sécuritaire, confirmant des informations de médias libanais. Un autre responsable libanais a confirmé à l'AFP cette information, ajoutant "que la manière dont il a quitté le Japon n'est pas claire".
Selon le journal libanais al-Joumhouriya, qui a dévoilé l'information, le patron déchu de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est arrivé à Beyrouth dans un avion en provenance de Turquie.
Après son arrestation, le 19 novembre 2018 à Tokyo, ses avocats et sa famille ont vivement dénoncé ses conditions de détention, le traitement qui lui a été infligé et la façon dont la justice japonaise mène la procédure à charge dans ce dossier.
Il avait été libéré sous caution fin avril, mais sous de strictes conditions : il lui était notamment interdit de voir ou contacter sa femme Carole.
Mi-novembre, il avait pu lui parler à distance, par vidéoconférence, pour la première fois depuis près de huit mois.
Quelques jours plus tôt, ses enfants avaient réclamé un procès "équitable" pour leur père dans une tribune publiée sur le site de la radio publique française Franceinfo.
Selon ses défenseurs et son équipe de communication, Carlos Ghosn demandait "la levée totale" des différentes interdictions qui pesaient sur lui, les jugeant "excessives, cruelles et inhumaines, et afin que soient respectés ses droits fondamentaux ainsi que ceux de son épouse".
Celui qui avait été salué comme "le sauveur de Nissan" après son arrivée dans le groupe japonais en 1999 a passé au total 130 jours en prison entre novembre 2018 et avril 2019, en cumulant garde à vue et détention provisoire.
M. Ghosn, qui fut le chef d'entreprise le mieux payé au Japon, fait l'objet de quatre inculpations dans ce pays : deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (qui est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé.
Conséquence de cette affaire retentissante : le dirigeant franco-libano-brésilien a été éjecté de ses sièges de président de Nissan et de Mitsubishi Motors (3e membre de l'alliance) dans les jours suivant son interpellation il y a 13 mois. Il a ensuite démissionné de la présidence de Renault, avant même que d'autres investigations ne soient menées en France à son encontre.
Depuis le début de l'affaire, Carlos Ghosn dénonce un "complot" de la part de Nissan pour empêcher un projet d'intégration plus poussée avec Renault.
Lors d'une audience préliminaire en octobre, sa défense a demandé l'annulation des poursuites intentées contre lui au Japon, accusant les procureurs d'"actes illégaux" et de collusion avec son ancien employeur japonais pour le faire tomber.
Les inculpations sont "politiquement motivées depuis le début, fondamentalement biaisées", et "cette affaire n'aurait jamais dû donner lieu à des poursuites pénales", dénonçaient-ils.
Les conditions de liberté de l'ex-PDG de Renault-Nissan précisaient que ses passeports étaient gardés par ses avocats, garants du respect des règles imposées par la justice à son égard.
Son assignation à résidence à Tokyo lui laissait la liberté de voyager à l'intérieur du Japon, mais la durée d'absence de son domicile était réglementée.
Carlos Ghosn et ses avocats se plaignaient qu'il était suivi depuis sa deuxième libération sous caution en avril, accusant dans un premier temps des officiers du bureau des procureurs puis soupçonnant ensuite des personnes mandatées par Nissan.
08h35: "Si un ressortissant étranger fuyait la justice française on serait très fâché. Mais c'est un ressortissant français, le soutien consulaire lui est acquis", a déclaré Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, sur France Inter.
07h42: Le principal avocat japonais de Carlos Ghosn s'est dit mardi «abasourdi» par l'annonce de la fuite au Liban de son client, affirmant qu'il n'a eu aucun contact avec lui depuis son départ dont les conditions demeurent mystérieuses.
«C'est une surprise totale, je suis abasourdi», a déclaré aux médias Junichiro Hironaka, affirmant ne pas avoir été contacté par Carlos Ghosn et avoir appris «par la télévision» que l'ex-patron de Renault-Nissan avait fui le Japon où il est sous le coup de quatre inculpations pour malversations financières.
05h31: L’ex-patron de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a confirmé tôt ce matin dans un communiqué se trouver au Liban après avoir quitté le Japon où il est sous le coup de quatre inculpations : “Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité”, a-t-il écrit, selon ce document transmis par ses porte-parole :
“Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine”, ajoute-t-il.
Carlos Goshn déclare dans un communiqué qu'il ne restera pas "otage du système judiciaire japonais faussé". Il s'exprimera la semaine prochaine dans les médias. "Le système judiciaire japonais rejette les droits humains basiques dans une violation flagrante des obligations légales du Japon" ajoute-t-il avant de se réjouir de pouvoir à nouveau communiquer librement avec les médias.
Selon le Financial Times, Carlos Ghosn ne se trouvait plus sous le régime de résidence surveillée auquel il était jusque-là assujetti, sans déterminer si Ghosn a pu trouver un accord lui permettant de quitter le territoire japonais ou s'il a réussi à s'échapper.
Le Wall Street Journal cite de son côté une source qui affirme que l'architecte de l'alliance Renault-Nissan a pris la fuite. Carlos Ghosn a prévu de tenir une conférence de presse depuis le Liban dans les prochains jours, a indiqué le Wall Street Journal.
Carlos Ghosn est sous le coup d'une assignation à résidence depuis sa deuxième sortie de prison le 25 avril. Il avait été libéré sous caution après 130 jours de détention. Il n'avait pas le droit de contacter sa femme, il est désormais à ses cotés.
L'ex-patron de Renault-Nissan était tombé de son piédestal lors de son arrestation surprise le 19 novembre 2018.
01h01: L'ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, sous le coup d'une assignation à résidence au Japon où il devait être jugé en 2020 notamment pour malversations financières, a rejoint dimanche le Liban, a confirmé une source sécuritaire libanaise à l'AFP : "Carlos Ghosn est arrivé dimanche à l'aéroport de Beyrouth", a indiqué à l'AFP cette source sécuritaire, tandis qu'un autre responsable libanais a confirmé à l'AFP cette information ajoutant "que la manière dont il a quitté le Japon n'est pas claire".
Selon le journal libanais al-Joumhouriya qui a dévoilé l'information, le patron déchu de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est arrivé à Beyrouth dans un avion en provenance de Turquie. Carlos Ghosn avait été arrêté à Tokyo le 19 novembre 2018 et est inculpé au Japon pour abus de confiance et pour dissimulation de revenus, dans l'attente de son procès prévu en 2020. Détenu pendant plusieurs mois au Japon, il a été libéré une première fois sous caution en mars 2019, avant d'être de nouveau arrêté début avril et encore libéré sous caution dans de strictes conditions fin avril.
Depuis son arrestation, ses avocats et sa famille ont vivement dénoncé ses conditions de détention et la façon dont la justice japonaise mène la procédure dans ce dossier.
"Carlos Ghosn ne cherche par à fuir ses responsabilités mais il fuit l'injustice du système japonais", a expliqué lundi à l'AFP une source proche du dossier souhaitant garder l'anonymat. Adulé pendant des années au Japon pour avoir participé au renouveau de Nissan, Carlos Ghosn avait lui-même dénoncé dernièrement un "complot" de la part de Nissan pour empêcher un projet d'intégration plus poussée avec Renault. Les conditions de liberté de l'ex-PDG de Renault-Nissan précisaient que ses passeports étaient gardés par ses avocats, garants du respect des règles imposées par la justice à son egard.
Son assignation à résidence à Tokyo lui laissait la liberté de voyager à l'intérieur du Japon, mais la durée d'absence de son domicile était réglementée. Carlos Ghosn et ses avocats se plaignaient qu'il était suivi en permanence depuis sa deuxième libération sous caution en avril, accusant dans un premier temps des officiers du bureau des procureurs.
Lundi 30 décembre
23h58: Beaucoup de questions sur la façon dont Carlos Ghosn a quitté le Japon.
"(Carlos) Ghosn est arrivé dimanche à l'aéroport de Beyrouth", a indiqué à l'#AFP cette source sécuritaire, tandis qu'un autre responsable libanais a confirmé à l'#AFP cette information ajoutant "que la manière dont il a quitté le Japon n'est pas claire"
— Agence France-Presse (@afpfr) December 30, 2019
23h51: Que sait-on à cette heure de la fuite de Carlos Ghosn du Japon vers le Liban ?
L’ex-patron du groupe automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, est rentré à Beyrouth, malgré son assignation à résidence à Tokyo, où il est sous le coup de quatre inculpations pour corruption, ont rapporté en début de soirée, hier, deux médias locaux. Une information confirmée par une source interrogée par L’Orient-Le Jour puis en France par les Echos, Europe 1 et plusieurs médias.
Si les circonstances de cette fuite au Liban restent encore à éclaircir, l'entourage de Carlos Ghosn a expliqué à la radio française qu'il ne souhaite pas se soustraire à la justice, mais que le contexte juridique nippon ne lui laissait pas la possibilité d'espérer un procès équitable.
M. Ghosn est, selon le quotidien al-Joumhouriya, premier à avoir rapporté l’information, arrivé à l’aéroport de Beyrouth à bord d’un avion privé en provenance de Turquie. Les circonstances de ce voyage de l’homme d’affaires libano-franco-brésilien, malgré son assignation à résidence au Japon, ne sont toutefois pas encore claires. La date exacte de son retour au Liban n’est pas claire non plus. Une source a indiqué à L’Orient-Le Jour que M. Ghosn a été vu lundi matin à Beyrouth.
23h30: La fuite de Carlos Ghosn intervient quatre jours seulement après une séance de préparation de son procès, comme il s’en tient chaque mois entre les juges, le bureau du procureur de Tokyo, et la défense. Le 25 décembre dernier, Carlos Ghosn a appris que le deuxième volet de son procès, concernant les accusations les plus graves d’abus de confiance aggravée, ne se tiendrait pas en septembre comme il l’espérait. Un peu plus tôt, ses demandes renouvelées de pouvoir entrer en contact avec son épouse, Carole, notamment pour un dîner de Noël, lui avaient également été refusées.
Carlos Ghosn, the former chairman and CEO of Nissan, was awaiting trial in Japan when he reportedly flew into Lebanon, according to the Wall Street Journal https://t.co/v5unckpoX8
— CNN International (@cnni) December 30, 2019
23h29: Carlos Ghosn est confronté à quatre chefs d'accusation, notamment pour n'avoir pas déclaré une partie de ses rémunérations lorsqu'il était à la tête du groupe automobile, ou encore pour abus de confiance aggravé. Il a été arrêté au Japon en novembre 2018, puis libéré sous caution le 25 avril, et assigné à résidence. Parmi les conditions auxquelles il était soumis, l'interdiction de voir son épouse, Carole Ghosn, ou de la contacter. L'ex-PDG de Renault-Nissan était dans l'attente d'un procès, qui aurait sans doute eu lieu dans le courant de l'année 2020.
23h23: Les circonstances de ce retour au Liban de l’homme d’affaires, qui possède les nationalités française, brésilienne et libanaise, restent floues. Selon les médias libanais, il est arrivé en jet privé après un transit par la Turquie.
L’annonce de ce départ est une surprise, alors que l’ancien patron franco-libanais était sous le coup d’une assignation à résidence depuis le 25 avril dernier, en attente de son procès prévu pour 2020. Arrêté pour malversations financières présumées le 19 novembre 2018, l’ancien PDG de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi fait face à des accusations de dissimulation de revenus entre 2009 et 2017 et d’abus de confiance. Pour ces faits, il risque jusqu’à dix ans de prison.
23h15: Joint par Europe 1, l’entourage de Carlos Ghosn a expliqué qu’il ne souhaitait pas se soustraire à la justice japonaise. Mais le contexte autour de cette affaire ne lui laisserait pas la possibilité d’espérer un procès équitable, toujours selon son entourage.
Au Japon, Carlos Ghosn est sous le coup de quatre chefs d'accusation pour n'avoir pas déclaré une partie de ses rémunérations, mais aussi pour abus de confiance aggravé. Arrêté en novembre 2018 au Japon, il avait ensuite été libéré sous caution au printemps et assigné à résidence à Tokyo dans des conditions très strictes, en attendant un procès qui devait avoir lieu en 2020. L'ancien patron avait notamment interdiction de voir son épouse et de la contacter, alors qu'elle-même n'était pas poursuivie dans cette affaire. Un échange en présence d'un avocat s'était organisé au mois de novembre. Les conditions de détention, puis d'assignation à résidence de Carlos Ghosn ont plusieurs fois été dénoncées par sa femme, Carole, et ses avocats.
23h05: Selon une information de L’Orient Le Jour, confirmée par Les Echos et Europe 1, l’ancien PDG de Renault a quitté le Japon pour rejoindre Beyrouth, la capitale du Liban, où il a passé une partie de son enfance. Les circonstances de ce voyage ne sont pas claires pour l’instant. Il n’est pas précisé si les autorités japonaises l’ont autorisé, alors que l’homme d’affaires était assigné à résidence à Tokyo depuis le 25 avril et sa deuxième libération d'une prison de la capitale japonaise.
22h59: L’ancien PDG de Renault Carlos Ghosn, a fui le Japon pour rejoindre Beyrouth, la capitale du Liban.
🔴EXCLUSIF - Carlos Ghosn a quitté le Japon pour Beyrouthhttps://t.co/RvnkhePpzr
— Les Echos (@LesEchos) December 30, 2019
Source JMM