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« Bioman », « Jeanne et Serge »... Bernard Minet s’attaque aux « gold » version heavy metal

« Ils n’ont jamais peur de personne. Et rien ne les effraie ». On pourrait croire ces paroles extraites du générique des Chevaliers du Zodiaque, écrites pile pour son interprète. Après deux décennies d’absence discographique, Bernard Minet est de retour. Plus expérimental et aventureux, le « Musclé » sort, vendredi 14 février, un album de reprise de ses plus grands tubes… Version heavy metal !
 
Sur sa voix « signature » comme il le dit lui-même, l’ancien musicien du Club Dorothée a ajouté des gros riffs de guitare qui tâchent. Pour le plaisir du gros son et la nostalgie d’une époque « gold ».
 
Comment passe-t-on de génériques de dessins animés à des reprises heavy metal de ses plus grands tubes ?
 
J’ai commencé ce métier à 14 ans, et vers 15 ans, j’ai fait partie de mon premier groupe professionnel qui était un groupe d’heavy rock. C’était dans les années 1970. Mais j’ai finalement dû arrêter car mes parents, qui avaient accepté que j’arrête l’école, souhaitaient quand même que j’aille au Conservatoire, pour avoir un diplôme pour être professeur ou intégrer un orchestre symphonique. Donc j’ai fait ça très sérieusement pendant huit ans.
 
En parallèle, je faisais de la batterie car j’aimais ça. Mais pour bien gagner sa vie dans ce métier comme batteur professionnel, il faut faire de la variété. C’est ce que j’ai fait, mais le rock était toujours là. Alors, en 2005, j’ai eu l’idée de jouer, sur scène, les génériques que je chantais, en version métal. Et j’ai constaté que ça marchait fort ! Et surtout, que les chansons allaient bien avec les arrangements guitare. Mais à cette époque-là, les festivals n’étaient pas très ouverts. Il y avait un côté intello qui se refusait à passer du côté festif que je revendiquais.
 
Ce n’est qu’en 2018 que le projet a refait surface. Mediawan avait décidé de sortir un album Les Essentielles de Bernard Minet. 73 titres quand même ! A la fin, je leur ai proposé de mettre quatre titres en plus. Et là, coup de chance : le patron du label Universal qui distribuait, connaissait ma reprise de Bioman version métal. Et il adorait ! A partir de là, il a pris le projet en main avec Médiawan.
 
Comment avez-vous choisi les titres qui se trouvent sur l’album ?
 
Au départ, on a regardé les titres qui étaient déjà rock. Au final, il n’y en avait pas tant que ça. Mais il existait aussi des « gold » comme Dragon Ball, Denver le dernier dinosaure, etc. Et aussi des titres qui ne sont pas les miens comme Ken le survivant et Jeanne et Serge qui n’a pas été facile à arranger. C’est d’ailleurs une de mes préférées. Mes coups de cœur, ça a été Goldorak Go, et Capitaine Flam car j’aime beaucoup Jean-Jacques Debout.
 
Comment avez-vous réussi à transformer des chansons plutôt enfantines en morceaux pour métalleux ?
 
Je voulais essentiellement de la guitare, un peu comme les Japonais. Car, à l’époque d’AB Production, on nous avait reproché de ne pas être assez rock. On avait beaucoup de gimmicks au synthé, donc je ne savais pas si on arriverait à s’en passer. Mais surtout, je ne voulais pas dénaturer les chansons. Je ne voulais pas décevoir le public qui aimait ces chansons de l’époque, et pas non plus être ridicule et risquer de décevoir les métalleux. D’ailleurs, je ne me suis, à aucun moment, posé la question de savoir si j’allais les interpréter avec une voix différente. Je les chante de la même manière, car j’ai la chance d’avoir une petite signature vocale. On a commencé par arranger « Goldorak Go ». J’ai simplement souhaité ajouter Merguez Party et La fête au village, pour mes potes (Les Musclés).
 
Pourquoi avoir choisi de sortir, comme premier titre de l’album, Les Chevaliers du zodiaque ?
 
Parce qu’en fait, on avait un peu regardé sur les différentes plateformes d’écoute et il s’avère que c’était la plus écoutée ! Mais ça a été l’une des plus difficiles à arranger. La version présente sur l’album est la troisième ! C’est une marche. Donc c’était dur à rendre en metal-rock. Mais ensuite on a trouvé un accord de guitare qui suivait bien la mélodie. Et voilà.
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