L'ancien candidat du NPA à l'élection présidentielle de 2017 a reçu vendredi son autorisation administrative de licenciement.
Philippe Poutou a perdu son emploi. L'ancien candidat du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) aux élections présidentielles de 2012 et 2017 n'est désormais plus ouvrier au sein de l'ex-usine Ford de Blanquefort en Gironde.
Cette dernière a officiellement fermé ses portes le 1er octobre dernier, entraînant le licenciement de 849 personnes.
"Je viens de recevoir aujourd'hui l'autorisation administrative de mon licenciement", a-t-il indiqué sur Twitter vendredi, ironisant sur la candidature d'Édouard Philippe à l'élection municipale du Havre.
C'est dans le cadre de son engagement à la CGT qu'intervient l'autorisation administrative de licenciement de Philippe Poutou.
Cette dernière nécessite une autorisation de l'inspection du travail.
"Contrairement au 1er ministre Édouard Philippe, si je suis élu maire de Bordeaux, je ne resterai pas ouvrier à l'usine Ford de Blanquefort", écrit-il.
Philippe Poutou, âgé de 52 ans, est effectivement candidat aux municipales à Bordeaux. Il a présenté une liste "anticapitaliste" rassemblant le NPA, LFI (La France insoumise), des associatifs et des "gilets jaunes", excluant tout futur accord avec les écologistes et la gauche.
Cette liste Bordeaux en luttes, "ouverte au milieu militant, associatif et contestataire", entend "dénoncer les injustices sociales", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
Candidat dans la même ville en 2014, il avait recueilli 2,51% des voix au premier tour.