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16 Février 2020
20h03: Le député et médecin Olivier Véran remplace Agnès Buzyn comme ministre de la Santé, annonce l'Élysée.
Sa biographie : (CNEWS)
Ancien référent santé de la campagne d'Emmanuel Macron, Olivier Véran, neurologue de 39 ans et actuel député de l'Isère a été nommé ministre de la Santé, en remplacement d'Agnès Buzyn partie porter les couleurs de LREM dans la course aux municipales à Paris.
Né le 22 avril 1980 à Saint-Martin-d'Hères (Isère), Olivier Véran est marié et père de deux enfants. Diplômé de Sciences Po Paris en gestion et politique de la Santé, il a suivi un parcours dans le milieu syndical et associatif avant d'entrer en politique.
Il a en effet été notamment président de l'association des assistants des hôpitaux de Grenoble, porte-parole de l'InterSyndicat National des Internes des Hôpitaux et conseiller titulaire à l'ordre départemental des médecins de l'Isère.
C'est en 2012, à l'occasion de la campagne présidentielle de François Hollande, qu'Olivier Véran s'engage en politique au sein du Parti socialiste. Devenu suppléant de la députée Geneviève Fioraso (qui sera nommée ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche) à l’occasion des élections législatives de juin 2012, il devient député à compter du 22 juillet 2012.
En tant que député, Olivier Véran est l'un des principaux artisans de la Loi Santé défendu par Marisol Touraine et travaillera activement sur le volet concernant la lutte contre le tabagisme.
Il a également défendu la création d’hôtels hospitaliers, des établissements non-médicalisés destinés à raccourcir le temps d’hospitalisation des patients. De ses trois années dans l’hémicycle, il retient surtout «la lenteur, l’inertie, et la difficulté à prendre des décisions», a-t-il indiqué à France 3.
En avril 2016, Olivier Véran rejoint le mouvement En Marche ! dès sa création par Emmanuel Macron. Réputé proche du président élu, il est aujourd'hui candidat aux législatives dans la 1e circonscription de l'Isère.
Il fait partie de l’avant-garde étiquetée «société civile» de l’ancien ministre de l’Economie, qui propose dans son programme notamment une couverture à 100% des soins optiques et dentaires.
18h37: Courte intervention d'Agnès Buzyn ce soir en direct alors qu'elle se dirige vers Matignon : "Je vais présenter dès ce soir ma démission au gouvernement pour me consacrer à la campagne. Je connais Paris, j'y ai travaillé, j'élève mes enfants et il faut se battre pour Paris dans le calme et la sérénité."
18h20: Nouvelles réactions :
Agnès #Buzyn tête de liste LREM à #Paris et démissionnaire du gouvernement : jemenfoutisme assumé du macronisme devant la crise de l’hôpital, le grave malaise des personnels soignants et la gestion du coronavirus...https://t.co/pb2lmmPrS0
— Florian Philippot (@f_philippot) February 16, 2020
17h22: "J'y vais, j'en ai envie" : Agnès Buzyn a annoncé dimanche sa candidature à la mairie de Paris, où il lui revient la délicate mission de porter les couleurs de LREM pour remplacer Benjamin Griveaux, retiré après la diffusion de vidéos intimes. Selon des sources au sein du parti présidentiel, Mme Buzyn devrait quitter le gouvernement et être remplacée dans les prochaines heures au ministère de la Santé, une fois la candidature entérinée par les instances de LREM. Dès lors qu'elle sera officiellement investie, Mme Buzyn assure qu'elle quittera ses "fonctions ministérielles tant le surcroît d'activité intense, notamment liée à la gestion du coronavirus, demande une implication totale", dans une lettre d'intention. "J'y vais pour gagner", a ajouté auprès de l'AFP la nouvelle candidate, qui a été sollicitée pendant plusieurs jours par nombre de marcheurs et partenaires de la majorité présidentielle dans la bataille parisienne.
"J'aime Paris, je la connais, j'y suis née, j'y habite depuis toujours, et je pense avoir beaucoup à apporter à toutes celles et tous ceux qui, comme moi, y vivent au quotidien", écrit-elle dans cette lettre d'intention. Son investiture semble une formalité compte tenu de l'urgence pour le parti de la majorité présidentielle d'avoir un candidat, à un mois du premier tour prévu le 15 mars.
C'est un nouveau rebondissement majeur dans cette campagne qui n'en manque pas. Vendredi encore, Agnès Buzyn disait sur France Inter qu'elle ne "pourrait pas" être candidate en raison de son agenda "très chargé" et du "surcroît de travail" provoqué par la crise du coronavirus. Mais LREM peinait à trouver un plan B et dimanche midi encore, les alliés du MoDem, par la voix de Patrick Mignola, chef de file des députés centristes, réclamaient sur France 3 le "plan B comme Buzyn", car elle ferait selon lui "une très bonne maire de Paris".
A 58 ans, l'ancienne médecin et ex-présidente de l'institut national du cancer hérite d'une mission difficile. Avant même son retrait spectaculaire vendredi, Benjamin Griveaux était troisième dans les sondages, derrière la maire socialiste sortante Anne Hidalgo et la candidate LR Rachida Dati. Les marcheurs souhaitaient donc une solution la plus rapide possible dans une séquence municipale globalement compliquée, et alors que le débat agité sur les retraites démarre dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale lundi. Les réunions se sont succédé tout le week-end pour déterminer ce fameux plan B, avec de nombreux noms dans les tuyaux.
Samedi, le délégué général du mouvement LREM Stanislas Guerini a rencontré le dissident Cédric Villani. Mais pas pour une alliance immédiate mais plutôt en vue du deuxième tour, selon des sources concordantes. Le candidat dissident avait été exclu fin janvier de LREM pour s'être maintenu face à Griveaux malgré la demande pressante d'Emmanuel Macron.
Face à la pénurie de candidats de consensus, d'autres marcheurs avaient incité Stanislas Guerini à prendre lui-même la tête de la bataille.
Autres noms qui étaient cités : celui de l'ex-secrétaire d'Etat au numérique Mounir Mahjoubi qui s'était dit "disponible", ou encore le porte-parole du groupe LREM au Sénat Julien Bargeton et son homologue à l'Assemblée Sylvain Maillard. Mais les cadres de La République en Marche désiraient un poids lourd. "On ne peut pas se contenter d'un second couteau qui ne fasse pas l'unanimité", disait l'un d'eux.
C'est donc une ministre qui se lance, souvent présentée comme représentante de la "fibre sociale" du gouvernement. Son départ du ministère de la Santé interviendrait alors que les dossiers sont nombreux sur son bureau, entre la crise du coronavirus, la situation de l'hôpital public, et le débat parlementaire sur les retraites à l'Assemblée, où elle devait tenir le banc du gouvernement, aux côtés du secrétaire d'Etat Laurent Pietraszewski.
17h01: Les premières réactions des politiques sur les réseaux sociaux :
Excellent choix de @agnesbuzyn candidate @enmarchefr aux #Municipales à #Paris. Elle saura rassembler les Parisiens et construire avec eux un avenir de progrès pour la capitale. Elle aura tout mon soutien pour réunir autour d’elle tous les marcheurs. pic.twitter.com/9YLbRcP7EM
— Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) February 16, 2020
Agnès Buzyn a l’envie profonde de s’engager pour Paris. Elle nous en a convaincus. Au boulot pour construire ensemble la suite. Je suis heureux et je serai à ses côtés jusqu’à la victoire. Les parisiennes et les parisiens sont prêts pour l’alternance ! pic.twitter.com/dVt9LxjEKW
— Mounir Mahjoubi (@mounir) February 16, 2020
#Buzyn candidate à la Mairie de Paris.
— Ian Brossat (@IanBrossat) February 16, 2020
En récompense de quoi ? D'avoir fermé 4200 lits dans les hôpitaux publics en 2018 ?
D'avoir suscité un mouvement de grève dans les hôpitaux qui a commencé le 18 mars dernier ?
D'avoir conduit des milliers de personnels à démissionner ?
16h53: La ministre de la Santé a été désignée par la commission nationale d'investiture du parti présidentiel. Agnès Buzyn remplace Benjamin Griveaux, le désormais ex candidat s'est retiré ce vendredi, après la diffusion de vidéos à caractère sexuelle qui lui sont attribuées. Les cadres du MoDem ont également poussé afin que ce soit cette option qui soit retenue. Agnès Buzyn aurait été convaincue par le président de la République de reprendre le flambeau de LREM à Paris. Très occupée par l'épidémie du Covid-19, le maintien d'Agnès Buzyn au ministère de la Santé n'est pas encore décidé.
16h26: «C'était la meilleure solution depuis le début. Ça a de la gueule, ça rééquilibre le jeu et ça change tout. Ça met une vraie candidature crédible face à Anne Hidalgo », se félicite un membre de la garde rapprochée d'Emmanuel Macron auprès du Parisien. « Avec une bonne organisation à la Santé, ça ne posera pas de problème », indique la même source, alors que l'épidémie de coronavirus faisait peser une lourde hypothèque sur l'option Agnès Buzyn pour les municipales à Paris.
16h21; "J'y vais, j'en ai envie et j'y vais pour gagner" annonce la Ministre à l'AFP.
16h07: La ministre de la Santé Agnès Buzyn remplace Benjamin Griveaux à la tête de la campagne LREM à Paris.
Selon Fanceinfo, Agnès Buzyn a été convaincue par le président de la République lui-même de prendre la tête de la campagne, après le désistement de Benjamin Griveaux. Les cadres marcheurs ont trouvé cette solution pour terminer la campagne, à moins d'un mois du premier tour des municipales. Les cadres du MoDem ont également poussé afin que cette option soit actée.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn annonce à l'AFP être candidate à la mairie de Paris pour remplacer Benjamin Griveaux #AFP pic.twitter.com/6DQKnDGlpq
— Agence France-Presse (@afpfr) February 16, 2020
Source JMM