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Facebook lance son bouton « rainbow » pendant qu’Instagram bannit les hashtags « gays »

Après Instagram, c’est Facebook qui lance son « mois des fiertés » avec un bouton spécial « Pride ». Les internautes n’ont pas tardé à s’en emparer pour aller troller les anti-égalités… Il parait que ça rendrait fou la Manif pour tous… On vous explique donc comment l’installer.

En plus des stickers habituels, les utilisateurs du réseau social auront jusque fin juin la possibilité d’utiliser un drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi, trans), pour réagir à un post ou un commentaire.
 
Alors que les célébrations des fiertés LGBT commencent aux quatre coins du monde, Facebook est fier de soutenir la diversité de notre communauté.
 
D’après les chiffres publiés par le géant américain, 76.000 groupes seraient dédiés à la communauté LGBTQ sur Facebook et plus d’1,5 million d’utilisateurs prévoient de participer à l’une des 7.500 Pride qui auront lieu ce mois-ci.
 
Comment l’installer ? Il « suffit » de liker la page LGBTQ de Facebook, puis de recharger la page ou de redémarrer votre application, afin de le voir apparaître sous tous les statuts et commentaires.
 
Plus tôt dans le mois, son créateur, le geekissime Mark Zuckerberg avait réaffirmé son engagement envers les droits des personnes LGBTQ :
 
"La fierté nous relie. Voici la carte de connexions à Facebook aux couleurs du mois des fiertés LGBT. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir sur la voie de l’égalité, mais nous avançons dans la bonne direction. Je me suis engagé à continuer de travailler pour faire de Facebook un endroit sûr pour la communauté LGBT et pour toutes les personnes à travers le monde."
 
Les initiatives de trolling ne se sont pas faites attendre. De toutes parts de l’Atlantique, les anti-égalité se voient « arc-en-ciellisés ». C’est notamment le cas d’un célèbre juge aux États-Unis par exemple, ou d’un politique australien connu pour ses positions homophobes.
 
C’est évidemment le cas chez nous sur la page de « LA MANIF (dite) POUR TOUS », qui récolte son petit lots de rainbow… #petitplaisir (Ouvrez cette publication dans Facebook pour voir apparaître tous les petits arc-en-ciel qui changent du bleu et du rose…).
 
On vous laisse choisir les pages à troller… Par exemple celles des candidats à la députation qui sont contre les droits des LGBT…
 
Alors que nous remarquions la semaine dernière les efforts d’Instagram pour « queeriser » son appli pendant le mois des fiertés, il semblerait que l’appli – qui appartient à la société mère de Facebook – bannisse des mots clés aussi innocents que #IAmGay #Gays #SnapchatGay… et même #IstanbulGay qui aide certains activistes à ne pas sombrer dans l’obscurantisme réprimant la fierté en Turquie, par exemple…
 
Le site The datapack a listé les hashtags « interdits » qui empêchent de voir les publications récentes avec ces mots-clés (qui sont très utiles pour retrouver les publications sur un thème), comme les termes : #Alone (plus le droit de dire que l’on se sent seul, et peut-être déprimé… ?), #Asia ou #Balenciaga (aucune explication logique), #Brain (ne mentionnez pas votre cerveau sur le réseau !) #Easter (pâques…) ou #Elevator (ascenseur) et donc #IAmGay ou #Gays qui peuvent servir à tant de personne de s’affirmer, sans pour autant poster de photos porno…
 
Cela va même jusqu’à l’impossibilité d’utiliser certains termes (entre autres hashtags à connotation porno, certes) comme : #Shirtless (torse nu…), #Twerk (une danse avec les fesses mais qui n’a rien de dénudé), #Clit mais étonnement pas #Clitoris
 
On retient quand même que dans cette liste improbable, le site prohibe également le #faggot (l’insulte pédé en anglais). OK Instagram, mais #quellelogique si on ne peut pas non plus dire fièrement « JE SUIS GAY » ?
 
Après Youtube qui avait fait scandale en censurant les contenus explicitement LGBT, les réseaux sociaux, en voulant soi-disant protéger les plus jeunes de la pornographie, en réalité pour attirer plus d’annonceurs, sont-ils à la fois nos meilleurs et nos pires alliés ?
 
[émoticône pouce en bas…]

Instagram et Youtube vivent au 17è siècle ou quoi ?

 

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