18 Septembre 2018
Urgence vitale ou « bobologie », souffrance psychologique ou simple question pratique, les agents des centres d'appels d'urgence sont les premiers témoins de notre détresse, les premières oreilles qui captent et calment nos angoisses.
Suite au décès tragique de Naomi Musenga, en décembre dernier, les services d'appels d'urgence ont beaucoup été exposés. « Urgences, la vie au bout du fil » va vous montrer le quotidien de ces hommes et ces femmes qui sont capables en quelques mots de cerner l'urgence, d'envoyer au plus vite les services d'intervention adéquats, voire de prodiguer par téléphone les premiers soins, les gestes qui sauvent.
Filmé comme une fiction, « Urgences, la vie au bout du fil » met en avant l'aspect humain, privilégie les émotions : la tension, l'urgence, l'énervement, l'épuisement mais aussi la joie et le soulagement.
Les caméras ont été installées dans le centre départemental d'appels d'urgence de Corbeil-Essonnes (91). Créée il y a un peu plus de 10 ans, c'est vers cette plateforme que convergent tous les appels en provenance du 15, du 18 et du 112, provenant de l'ensemble du département de l'Essonne. Chaque année, ce sont plus de 500 000 appels que recoivent Samu et pompiers, en veille sur le même plateau. Et au total, plus de 100 personnes se relaient chaque jour pour répondre aux 1 500 appels quotidiens.
Des premiers mots aux gestes qui sauvent, plongée dans le quotidien ordinaire de ces professionnels extraordinaires !