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Alexandra Rosenfeld : Hugo Clément, salement amoché dans les manifs, dénonce

Pour s'être arrêté et avoir sorti son smartphone afin de documenter des scènes des manifestations qui ont eu lieu à Paris samedi 1er décembre 2018, Hugo Clément s'est retrouvé pris en étau entre les manifestants et les forces de l'ordre. Atteint par un projectile, il relate les faits via le compte Instagram de sa compagne Alexandra Rosenfeld et accuse.
 
Cette semaine, Hugo Clément n'avait pas pu résister à l'envie de partager sur son compte Instagram un message satirique tournant en dérision le mouvement des "Gilets jaunes". Ce week-end, l'envie d'en rire lui a passé : le journaliste de 29 ans révélé au côté de Yann Barthès dans Le Petit Journal et Quotidien s'est trouvé pris dans les violents affrontements qui ont eu lieu entre certains manifestants et les forces de l'ordre à Paris, samedi 1er décembre 2018.
 
Vers 20 heures, sa compagne, l'ancienne Miss France et Miss Europe Alexandra Rosenfeld, affolait les réseaux sociaux en partageant sur Instagram une image d'un Hugo au visage très amoché, présentant notamment une importante entaille à l'arcade sourcilière droite. "Hugo s'est pris un flashball en pleine tête, alors qu'on passait à côté d'une barricade à Paris. Téléphone volé. On va aux urgences", écrivait laconiquement la reine de beauté de l'année 2006.
 
Puis, vers 1 heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche, après de longues heures à l'hôpital, c'est Hugo Clément lui-même qui donnait de ses nouvelles, utilisant le compte de son amoureuse - "Hugo n'a pas accès à ses comptes, il vous donne de ses nouvelles dans mon dernier post", a-t-elle expliqué à ce sujet dans sa story. Publiant une nouvelle photo de son visage suite à son passage par les urgences, l'arcade recousue et l'oeil marqué, le jeune homme fait sur trois slides le récit détaillé des événements. Incriminant explicitement - mais sans amalgame - la police pour sa blessure, mais aussi les individus sans scrupules (3 000 casseurs ont été recensés) qui se sont mêlés à l'action des manifestants.
 
"Samedi à 18h15, boulevard Malesherbes [17e arrondissement de Paris, NDLR], je circulais en scooter avec ma compagne Alexandra. Nous allions boire un verre. Sur notre route, j'ai aperçu des manifestants en train de monter une barricade. J'ai décidé de m'arrêter pour faire quelques images avec mon téléphone. J'ai garé le scooter et commencé à filmer, en conservant mon casque de moto sur la tête. J'étais vêtu d'une parka bleu nuit, et je n'étais pas identifié comme journaliste. Au bout de quelques secondes, alors que j'étais tourné vers le cordon de policiers progressant vers la barricade, les manifestants étant dans mon dos, j'ai été percuté par un projectile en plein visage. La visière du casque a explosé et je suis tombé.
 
Alors que j'étais au sol, une personne m'a arraché le téléphone des mains et s'est enfuie. Des manifestants m'ont tiré par le manteau pour me mettre en lieu sûr et m'ont prodigué les premiers soins. J'ai ensuite retrouvé ma compagne et nous sommes partis en taxi à l'hôpital Bichat, où j'ai été pris en charge et recousu (7 points de suture à l'arcade). Heureusement, j'avais mon casque. Il a amorti l'impact et m'a probablement évité une blessure beaucoup plus grave. Je suis formel sur un point : le projectile provenait du cordon des forces de l'ordre. Les manifestants étaient dans mon dos, et les policiers ont chargé juste après.
 
S'agissait-il d'une balle de flashball ou d'une grenade lacrymogène ? Je ne peux pas le savoir. Une chose est sûre : ce projectile a été tiré à hauteur de tête, puisque je l'ai reçu en plein visage. Je ne pointe pas du doigt l'ensemble des policiers, qui ont dû travailler dans des conditions très difficiles et stressantes. Je regrette simplement ce tir tendu, qui va à l'encontre des règles de sécurité élémentaire. Je déplore l'immense lâcheté du voleur de téléphone non identifié qui a profité de ma blessure pour agir. Mais, surtout, je remercie les personnes, dont certaines portaient des gilets jaunes, qui m'ont mis à l'abri et se sont inquiétées de mon sort. Merci pour tous vos messages de soutien, qui me font très plaisir. A très vite ! Hugo."
 
A Paris, les émeutes ont fait plus de 130 blessés, dont une vingtaine dans les rangs des forces de l'ordre, mais aussi des dégâts d'une ampleur consternante (véhicules et bâtiments incendiés, magasins saccagés, Arc de Triomphe vandalisé...). 287 interpellations ont eu lieu.
 
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