7 Février 2019
19h08: Mediapart affirme qu’Alexandre Benalla est personnellement impliqué dans ce contrat, y compris dans ses montages financiers. Mais l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a nié sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale, le 21 janvier, avoir "contribué" à la "négociation" ou à la "conclusion" de ce contrat russe.
18h55: Le parquet national financier ouvre une enquête sur le contrat de sécurité signé entre l'oligarque russe Iskander Makhmudov et la société de Vincent Crase.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête sur le contrat de sécurité signé entre la société de Vincent Crase et
un oligarque russe, a-t-il indiqué jeudi à l'AFP, confirmant une information de Mediapart. Cette enquête a été ouverte pour "corruption", affirme le site d'information, qui ajoute que ce contrat a été "négocié" par l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, "du temps où il était à l'Elysée".
18h23: La cheffe de la sécurité du Premier ministre, le GSPM, a démissionné, a-t-on appris jeudi 7 février. La responsable du groupe de sécurité du Premier Ministre avait été entendue mardi dans le cadre de l'enquête sur les conditions d'enregistrement d'une conversation controversée entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, diffusée par Mediapart.
La policière a été auditionnée par la brigade criminelle, avait précisé cette source, confirmant une information du "Parisien". Selon le quotidien, la commissaire de police a nié avoir effectué ces enregistrements. L'enquête sur ces enregistrements a été déclenchée après la transmission d'informations par Matignon au parquet de Paris.
C'est dans ce cadre que la justice a tenté lundi de perquisitionner les bureaux de Mediapart pour se les faire remettre, s'attirant les critiques des médias et de l'opposition qui ont dénoncé une atteinte au secret des sources des journalistes.
Après la diffusion de ces enregistrements le 31 janvier, les services du Premier ministre avaient été interrogés par des journalistes qui tentaient d'"établir un lien entre la chef du GSPM (Groupe de sécurité du Premier ministre), son conjoint, et la rupture du contrôle judiciaire de Alexandre Benalla et Vincent Crase", ont expliqué les services du Premier ministre.
L'ancien chargé de mission à l'Élysée et l'ex-employé de La République en marche n'avaient en effet plus le droit de se rencontrer après leur mise en examen le 22 juillet 2018 pour les violences du 1er mai.
Source JMM