4 Février 2019
19h50: Emmanuel Macron a effectué lundi une visite surprise dans les locaux d'une association, suivie d'un bain de foule, une habitude devenue rare depuis le début de la crise des "gilets jaunes", avant d'ouvrir son premier débat avec des maires de banlieue à Evry.
"Allez je fonce", a lancé le chef de l'Etat après un échange avec un chauffeur de VTC au milieu d'une nuée de caméras et de badauds en quête de selfies. Le président, déjà en retard sur le programme officiel, était attendu par environ 300 élus et représentants d'associations franciliens à Evry-Courcouronnes, commune de 70.000 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris, pour son premier déplacement en banlieue dans le cadre du grand débat.
Un comité d'accueil d'une trentaine de "gilets jaunes" et plusieurs dizaines d'habitants du quartier venus voir "Manu" l'attendaient également de pied ferme.
"Macron Démission", "Emmanuel Macron on va te chercher chez toi", "Castaner en prison", chantaient certains, sous l'oeil de nombreux CRS qui sécurisaient les lieux, avec barrages et fouilles aux abords.
"Ce grand débat, c'est une fumisterie, les questions et les réponses sont prévues à l'avance, ça ne sert à rien", a estimé Maya, 48 ans, "gilet jaune" venue de Nangis (Seine-et-Marne) qui ne voit que "la démission du gouvernement et de Manu" comme issue au conflit. Sur le chemin de son cinquième débat depuis le 15 janvier, le chef de l'Etat s'est arrêté dans une association s'occupant de la citoyenneté et de l'accompagnement des familles, pour une nouvelle visite "surprise", comme lors de ses précédents déplacements en province.
Debout dans le petit local, il a engagé, au milieu d'une joyeuse cohue, une discussion à bâtons rompus avec des jeunes et des responsables de l'association, qui organise depuis 19 ans des ateliers d'estime de soi, de citoyenneté et d'insertion. "Ils n'ont pas de réponse quand ils envoient des CV ? Est-ce que c'est parce qu'ils n'ont pas de réseaux ?", a-t-il demandé. "Il y en a qui sont faits pour l'école, d'autres non, c'est pour ça qu'il ne faut pas que ceux qui (sont) moins à l'école et parfois lâchent la rampe se retrouvent livrés à eux-mêmes", a-t-il déclaré par ailleurs.
"Vous avez vu tous les jeunes qui sont autour de la table pour préparer leur stage et leur emploi de demain. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de notre dispositif de la ville", a-t-il ensuite déclaré à la presse.
Des maires et des parlementaires d'Ile-de-France sont conviés au débat public qui a débuté en fin d'après-midi à Evry-Courcouronnes. Ils ont sur leur territoire des quartiers prioritaires de la politique de la ville, quelques-unes de ces 1.500 zones urbaines défavorisées qui font l'objet de politiques d'aide spécifiques.
"On va voir si, depuis le plan Borloo balayé d'un revers de la main, la conception de la banlieue par Macron a évolué. On espère un acte II, une accélération du tempo", a déclaré Catherine Arenou, maire DVD de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), et vice-présidente de l'association Villes et banlieues, invitée au débat.
19h22: Sébastien Lecornu, le ministre chargé des Collectivités territoriales qui anime le grand débat, a "taclé" le député de l'Essonne Robin Reda. "Ce n'est pas que je ne veux pas donner la parole aux parlementaires, mais ils ont dans leurs prérogatives le loisir et la possibilité d'interroger le gouvernement chaque semaine", lui a-t-il rétorqué, alors que Robin Reda venait de manifester son mécontentement sur Twitter.
18h23: Depuis plusieurs minutes Emmanuel Macron écoute les déclarations de nombreuses personnes dans la salle faisant état de la situation dans la banlieue et des problèmes de la vie quotidienne.
17h32: Emmanuel Macron vient d'arriver à la salle Claude Nougaro, à Evry-Courcouronnes, où l'attendent 300 élus et représentants d'associations franciliens.
17h24: Une poignée de manifestants, dont des gilets jaunes, attendaient Emmanuel Macron à son arrivée au débat à Evry, où l'attendent près de 300 élus et responsables d'associations.
17h15: Emmanuel Macron est attendu par les élus à la salle Claude Nougaro, à Evry-Courcouronnes.
17h00: Dans les prochaines minutes, le Président Emmanuel Macron échangera avec 300 élus et représentants d'associations franciliens à Evry-Courcouronnes, une commune de 70.000 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris.
16h55: Le chef de l'Etat fait des photos avec de nombreux habitants d'Evry alors qu'il approche de la salle d'Evry-Courcouronnes. Il est également interpellé par des habitants. Le chef de l'Etat n'hésite pas à répondre à leurs sollicitations.
16h49: Emmanuel Macron quitte les locaux de l'association et se rend maintenant à la salle d'Evry-Courcouronnes, où des maires et des parlementaires d'Ile-de-France l'attendent.
16h41: "Nos enfants ont besoin de vous !", a lancé une mère de famille à Emmanuel Macron lors de sa visite. "Il y en a qui sont faits pour l'école, d'autres non", a déclaré le président. Et d'ajouter : "Il ne faut pas que ceux qui sont moins à l'école et qui lâchent parfois la rampe se retrouvent livrés à eux mêmes."
16h37: Emmanuel Macron échange longuement avec les familles et étudiants présents dans la salle. Rappelons que pour le débat public qui se tiendra ensuite à Evry-Courcouronnes, des maires et des parlementaires d'Ile-de-France sont conviés, afin d'évoquer les quartiers prioritaires de la politique de leur ville, l'une de ces 1500 zones urbaines défavorisées qui font l'objet de politiques d'aide spécifiques.
L'Elysée souhaite que «les quartiers se saisissent aussi du grand débat, pour en être des acteurs à part entière».
16h07: Emmanuel Macron effectue aujourd'hui une visite surprise dans les locaux d'une association d'Evry, s'occupant de la citoyenneté et de l'accompagnement des familles dans l'Essonne, en grande banlieue parisienne, où il doit participer en fin d'après-midi à son cinquième débat public, a indiqué l'Elysée.
Cette rencontre n'était pas prévue à l'agenda du chef de l'Etat. Dans les locaux de "Génération 2 citoyenneté intégration", il y évoque des questions d'insertion et de parentalité.
Rappelons que le chef de l'Etat doit échanger à partir de 17h00 avec 300 élus et représentants d'associations franciliens à Evry-Courcouronnes, une commune de 70.000 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris.
Source JMM