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Le Fil Actu - Regardez la photo impressionnante de Carlos Ghosn à sa sortie de prison escorté par des policiers et le visage dissimulé par un masque

09h29: Le point sur ce que l'on sait ce matin :

Carlos Ghosn, ex-grand patron de l’automobile aujourd’hui déchu, a été libéré sous caution mercredi de la prison de Kosuge à Tokyo, après plus de 100 jours passés en détention sur des accusations de malversations financières.

Vêtu d’un blouson, portant un masque sanitaire blanc, une casquette bleue et des lunettes, l’ex-patron de Renault et Nissan est sorti du centre de détention encadré de gardiens avant de s’engouffrer dans une voiture gris clair banalisée, devant les objectifs de dizaines de caméras et appareils photo.

Sa femme Carole, une de ses filles, l’ambassadeur de France et d’autres personnes étaient arrivées à la prison plusieurs heures auparavant, mais ne sont pas ressorties en même temps.

Via son avocat, Carlos Ghosn a payé une caution d’environ 8 millions d’euros.

Moyennant le versement de cette somme, le tribunal de Tokyo avait accepté mardi la remise en liberté de l’ex-PDG et un deuxième juge avait rejeté dans la nuit de mardi à mercredi un appel lancé par le procureur.

«Je suis innocent et résolument déterminé à me défendre vigoureusement dans un procès équitable contre ces accusations sans fondement», avait déclaré Carlos Ghosn dans un communiqué en apprenant la décision mardi.

Des dizaines de journalistes s’étaient rassemblés dès l’aube mercredi devant la prison.

Le tribunal de Tokyo a annoncé à la mi-journée que la caution avait été payée, un milliard de yens en liquide, ce qui déclenche la procédure de libération.

Il est très rare au Japon qu’une personne inculpée pour abus de confiance soit libérée avant que ne soit connue la date de son procès ou même avant qu’il n’ait débuté. Les experts expliquent que le nouvel avocat de M. Ghosn a vraisemblablement offert des garanties qui ont convaincu le juge que le magnat franco-libanais-brésilien serait dans l’incapacité totale de détruire des preuves ou de quitter le pays.

08h51: L'ancien patron de Renault et de Nissan, Carlos Ghosn, vient de quitter le centre de détention de Tokyo, où il était détenu depuis le 19 novembre pour des accusations de malversations. Vêtu d'un blouson, portant un masque sanitaire blanc, une casquette bleue et des lunettes, Carlos Ghosn est sorti du centre de détention encadré de gardiens avant de s'engouffrer dans une voiture.

07h39: Carlos Ghosn a payé sa caution de 7,9 millions d’euros ce matin au tribunal du district de Tokyo, ce qui ouvre la voie à la libération imminente de l’ancien dirigeant de Nissan et Renault.

Le tribunal de la capitale japonaise avait accepté la demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, qui a passé plus de cent jours en prison après avoir été arrêté le 19 novembre dernier pour des accusations de malversations financières.

Carlos Ghosn, dont c’était la troisième demande de mise en liberté, a interdiction de quitter le Japon, avait précisé le tribunal, et des mesures visant à l’empêcher de falsifier des preuves ont aussi été prises. Selon l’agence de presse Kyodo, l’architecte de l’alliance Renault-Nissan- Mitsubishi va notamment être placé sous vidéosurveillance à son domicile.

Mardi 5 mars

16h39: Carlos Ghosn devrait sortir de prison demain après le versement d'une caution de 8 millions d'euros.

15h42: La justice japonaise a rejeté l'appel demandé quelques heures plus tôt par le parquet contre la libération sous caution de Carlos Ghosn, détenu depuis le 19 novembre pour des accusations de malversations financières.

Le tribunal de district de Tokyo a ordonné la remise en liberté de l'ancien patron de Nissan et Renault contre une caution d'un milliard de yens (soit 7,9 millions d'euros).

09h32: Ce que l'on sait ce matin :

Le tribunal de Tokyo a annoncé mardi qu'il acceptait la mise en liberté sous caution de Carlos Ghosn, mais le procureur a aussitôt fait appel pour que soit maintenu en détention l'ancien PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault. Un deuxième juge va examiner cet appel et son avis devrait être rendu rapidement.

Si l'appel interjeté n'inverse pas la décision, M. Ghosn, incarcéré depuis plus de trois mois, pourrait sortir de prison dès mardi, à moins que le bureau du procureur ne l'arrête à nouveau sur d'autres chefs d'accusation.

Avant même que M. Ghosn ne soit certain de sortir, l'avocat français de la famille, François Zimeray, s'est réjoui d'une décision qui "met fin a une détention qui était absolument cruelle et brutale", la qualifiant de "bonne surprise".

Le montant de la caution a été fixé à un milliard de yens (8 millions d'euros).

Le tribunal a estimé mardi que le risque de fuite ou d'altération de preuves était faible, mais il a assorti son choix de conditions restrictives : obligation de résider au Japon, interdiction de quitter le pays même pour un bref séjour et dispositions pour éviter sa fuite et la destruction de preuves.

Cette décision, qui doit donc encore être confirmée, répond à une troisième demande de mise en liberté sous caution, les deux premières ayant été rejetées. Elle intervient en outre au lendemain d'une conférence de presse du nouveau principal avocat de M. Ghosn, Junichiro Hironaka, surnommé "l'innocenteur" pour avoir obtenu nombre d'acquittements d'inculpés de haute volée.

Pour arracher la décision du tribunal, il avait proposé que M. Ghosn soit placé sous la surveillance de caméras et dispose de moyens limités de communication vers l'extérieur.

"Nissan ne joue aucun rôle dans les décisions prises par les tribunaux ou les procureurs et n'est donc pas en position de commenter", a réagi le constructeur japonais dans un message transmis aux médias.

"Les investigations menées en interne chez Nissan ont montré des conduites (de M. Ghosn) manifestement contraires à l'éthique (...) et d'autres faits continuent d'émerger", a ajouté le groupe dans lequel était arrivé M. Ghosn en 1999 pour le sauver de la faillite.

Carlos Ghosn avait été arrêté le 19 novembre à son arrivée à Tokyo et placé dans le centre de détention de Kosuge, dans le nord de la capitale, où il se trouve encore depuis plus de 100 jours.

Sa famille avait annoncé lundi avoir décidé de saisir les Nations unies, estimant que les "droits fondamentaux" de l'ancien dirigeant de Renault et Nissan n'étaient pas respectés.

08h21: Alors que le tribunal de Tokyo a accepté dans la nuit une demande de libération sous caution de l'ancien PDG de Renault-Nissan, le bureau du procureur vient de faire appel de la décision devant la Haute Cour. Si la libération est confirmée d'ici quelques heures, Carlos Ghosn ne pourra néanmoins pas quitter le Japon.

Le tribunal a estimé que le risque de fuite ou d'altération de preuves est faible, a précisé la chaîne publique NHK. Cette décision intervient en réponse à une troisième demande de mise en liberté sous caution, les deux premières ayant été rejetées. Elle intervient en outre au lendemain d'une conférence de presse du nouveau principal avocat de Carlos Ghosn, Junichiro Hironaka, surnommé "l'innocenteur" pour avoir obtenu nombre d'acquittements d'inculpés de haute volée.

Il avait qualifié sa requête de "convaincante", précisant qu'il proposait que Carlos Ghosn soit placé sous la surveillance de caméras et dispose de moyens limités de communication vers l'extérieur.

Une interdiction de quitter le Japon. Le tribunal de Tokyo a par ailleurs assorti sa décision de diverses conditions, dont l'interdiction pour Carlos Ghosn de quitter le Japon.

Dans un bref message adressé aux médias, le tribunal a précisé avoir posé trois mesures : obligation de résider au Japon, interdiction de quitter le pays, même pour un bref séjour, et dispositions pour éviter sa fuite et la destruction de preuves.

07h34: Le procureur du tribunal de Tokyo fait appel de la remise en liberté de Carlos Ghosn qui avait pourtant été autorisée ce matin.

Le bureau des procureurs de Tokyo fait appel de la décision du tribunal d'autoriser la mise en liberté sous caution de Carlos Ghosn, indique le tribunal de la capitale japonaise.

05h52: Le tribunal de Tokyo a annoncé ce matin qu'il acceptait la mise en liberté sous caution de l'ancien PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault Carlos Ghosn.

Il s'agit d'une surprise qui pourrait permettre à M. Ghosn, incarcéré depuis plus de trois mois, de sortir de prison dès mardi, à moins que le bureau du procureur ne le réarrête sur de nouveaux chefs d'accusation ou qu'un appel n'inverse la décision. Le montant de la caution a été fixé à un milliard de yens (8 millions d'euros).

Le tribunal a estimé que le risque de fuite ou d'altération de preuves est faible, mais il a assorti son choix de conditions restrictives : obligation de résider au Japon, interdiction de quitter le pays même pour un bref séjour et dispositions pour éviter sa fuite et la destruction de preuves.

Cette décision intervient en réponse à une troisième demande de mise en liberté sous caution, les deux premières ayant été rejetées. Elle intervient en outre au lendemain d'une conférence de presse du nouveau principal avocat de M. Ghosn, Junichiro Hironaka, surnommé "l'innocenteur" pour avoir obtenu nombre d'acquittements d'inculpés de haute volée. Il avait présenté sa requête comme "convaincante", précisant qu'il proposait que M. Ghosn soit placé sous la surveillance de caméras et dispose de moyens limités de communication vers l'extérieur.

"Nissan ne joue aucun rôle dans les décisions prises par les tribunaux ou les procureurs et n'est donc pas en position de commenter", a réagi le constructeur japonais dans un message transmis aux médias. "Les investigations menées en interne chez Nissan ont montré des conduites (de M. Ghosn) manifestement contraires à l'étique (...) et d'autres faits continuent d'émerger", a ajouté le groupe dans lequel était arrivé M. Ghosn en 1999 pour le sauver de la faillite.

Carlos Ghosn avait été arrêté le 19 novembre à son arrivée à Tokyo et placé dans le centre de détention de Kosuge, dans le nord de la capitale, où il se trouve encore depuis plus de 100 jours. Sa famille avait annoncé lundi avoir décidé de saisir les Nations unies, estimant que les "droits fondamentaux" de l'ancien dirigeant de Renault et Nissan n'étaient pas respectés.

Carlos Ghosn a été inculpé pour minoration d'une partie de ses revenus pour un montant de 9,23 milliards de yens (74 millions d'euros) de 2010 à 2018, dans les rapports de Nissan remis aux autorités boursières.

Il a également été mis en examen pour abus de confiance. Il avait dénoncé fin janvier, dans un entretien avec l'AFP, sa détention prolongée, un traitement qui "ne serait normal", selon lui, "dans aucune autre démocratie".

L'homme d'affaires franco-libano-brésilien avait décidé de changer mi-février son équipe de défense japonaise, au moment d'aborder la phase de préparation de son procès, qui n'interviendra pas avant plusieurs mois.

"Je suis impatient de pouvoir me défendre, avec vigueur, et ce choix représente pour moi la première étape d’un processus visant non seulement à rétablir mon innocence, mais aussi à faire la lumière sur les circonstances qui ont conduit à mon injuste détention", avait-il alors dit. Il estime avoir été victime d'un "complot" ourdi par Nissan pour faire échouer son projet de rapprochement avec Renault.

Source JMM

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