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Alcool, drogue, médicaments, somnolence : Principaux dangers sur l'autoroute

Sur autoroute, le plus grand danger n'est pas la vitesse: alcool, drogues et médicaments, ainsi que la somnolence et la fatigue, ont été parmi les principales causes d'accidents mortels en 2018, selon un bilan de l'Association française des sociétés d'autoroutes (ASFA).

L'an dernier, 157 personnes ont perdu la vie dans 140 accidents, soit neuf tués de moins qu'en 2017, a recensé l'ASFA, qui regroupes les concessionnaires privés gestionnaires de 9.180 des 12.000 kilomètres d'autoroutes françaises.

Depuis près de vingt ans, le nombre de morts ne cesse de reculer sur les autoroutes, qui sont de loin le réseau routier le plus sûr (1,4 accident pour un milliard de kilomètres parcourus en 2018).

Mais l'alcool, les drogues et les médicaments, impliqués dans près d'un quart (22,9%) des accidents mortels en 2018, y font un retour "préoccupant" ces dernières années. "C'est un phénomène qu'on constate depuis deux ans: alors qu'il y avait une tendance à la diminution de ces accidents depuis longtemps, on assiste à une remontée très claire, très nette et préoccupante", souligne le directeur général de l'ASFA, Christophe Boutin.

Ces infractions se font parfois dans des proportions inquiétantes: sur la période 2014-2018, trois conducteurs alcoolisés sur cinq présentaient une alcoolémie deux fois supérieure à la limite autorisée.

Somnolence et fatigue, restent également des facteurs majeurs, relevés dans près d'un accident mortel sur cinq (18,6%), même s'ils reculent par rapport à 2017 (25,3%).

Le sujet est d'autant plus sensible durant les vacances d'été, où le trafic sur autoroutes augmente d'environ 25% et où certains automobilistes privilégient les départs nocturnes pour éviter la chaleur et les bouchons. 

"Une grande part des accidents liés à la somnolence se produisent dans le créneau horaire 6h-8h pour une raison simple : si vous êtes en train de conduire à une heure où vous êtes habituellement en train de dormir, il y a de fortes chances que le naturel reprenne le dessus", rappelle Christophe Boutin. Pour lui, "décaler son horaire de départ, c’est souvent un calcul dangereux."

 La vitesse excessive n’était impliquée que dans 12,1% des accidents mortels en 2018.

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