Le refus de Google de rémunérer les éditeurs de presse n'est « pas acceptable » selon Franck Riester

Ce mercredi, le géant américain du numérique a annoncé qu'il ne rémunérera pas les éditeurs de presse européens en France pour l’affichage d’extraits de leurs articles, photos et vidéo. Un refus qui n'est « pas acceptable » selon Franck Riester, ministre de la Culture.

Le refus de Google de rémunérer les éditeurs de presse en France, dans le cadre de l'application de la réforme européenne du droit d'auteur, n'est « pas acceptable », a déclaré ce mercredi le ministre de la Culture, Franck Riester, dans un communiqué.

Google a annoncé ce mercredi de nouvelles règles pour les éditeurs de presse en France, découlant de la réforme du droit d'auteur, qui s'appliqueront en octobre.

Cette réforme instaure notamment un « droit voisin » au profit des éditeurs de presse et agences, dont l’AFP, une mesure censée les aider à faire rémunérer la reprise de leurs contenus sur les plateformes en ligne et autres agrégateurs, et qui avait fait l’objet d’une intense bataille de lobbying à Bruxelles, opposant les entreprises de médias aux Gafa.

Désormais, le géant du Net ne diffusera des extraits d'informations qu'avec l'accord des éditeurs de presse à l'origine de ces contenus, mais sans les rémunérer.

Ceux-ci devront décider individuellement si, en France, des extraits de leurs infos (textes, vidéos…), ou snippets , et autres images miniatures (ou humbnails) continueront d’apparaître à côté des liens renvoyant vers leurs sites. Et ce, tant dans les résultats de recherche que dans Google Actualités.

Pour les éditeurs qui accepteront, ces extraits s’afficheront sans qu’ils soient rémunérés par Google.

Source Ouest-France