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19 Décembre 2018
12h55: La prime d'activité sera désormais accessible à 5 millions de foyers dès le mois février, contre 3,8 millions de foyers aujourd'hui. Une annonce faite par le gouvernement.
12h31: Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, s'exprime face à la presse.
"Le texte de loi [sur les mesures sociales] a été préparé dans un temps record", a-t-il déclaré.
Concernant le débat national, "un cadrage du débat est prévu début janvier", a confié Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement. "Ce grand débat a débuté il y a plusieurs jours, dans beaucoup de mairies", a-t-il ajouté.
"Premier article, celui qui permet aux entreprises de verser aux salariés rémunérés jusqu'à 3.600 euros une prime exceptionnelle jusqu'à 1.000 euros qui sera exonérée. Elle devra être versée avant le 31 mars 2019", a-t-il indiqué en précisant que cette prime "concerne 4 à 5 millions de salariés."
11h37: Environ 170 points occupés par des Gilets jaunes ont été "dégagés" depuis samedi dans toute la France, dont 93 mardi, a annoncé le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez sur RMC
10h51: Le point sur la situation ce matin :
La crise des «gilets jaunes» s’invite de nouveau mercredi au Conseil des ministres, avec la présentation des mesures sociales annoncées le 10 décembre par Emmanuel Macron, dont la mise en oeuvre s’apparente à un casse-tête.
L’exécutif est engagé dans une course contre la montre pour que ces gestes d’apaisement puissent être applicables au 1er janvier. Pour cela, ils doivent recevoir le feu vert dès jeudi de l’Assemblée, puis le lendemain du Sénat, juste avant la trêve des fêtes de Noël et du Nouvel An.
Emmanuel Macron et Edouard Philippe espèrent ainsi entamer 2019 sur de nouvelles bases, en comptant sur le «grand débat national», qui se veut la réponse politique à la plus grave crise depuis le début du quinquennat.
La mobilisation visible des «gilets jaunes» est en recul ces derniers jours mais une partie d’entre eux restent déterminés, comme en témoignent les opérations coup de poing ayant notamment visé des péages.
Et le gouvernement cherche désormais à calmer les policiers qui, épuisés par plus d’un mois de conflit, réclament des compensations. Certains jugent insuffisant la prime de 300 euros qui devrait bénéficier à 111.000 fonctionnaires pour un coût total d’environ 33 millions d’euros.
Le Conseil des ministres doit finaliser les détails des gestes sur le Smic, les heures supplémentaires et la CSG, qui ont sensiblement évolué depuis leur annonce par Emmanuel Macron. Ainsi Edouard Philippe a précisé que la prime d’activité ne bénéficierait finalement qu’à une partie des Smicards.
Parallèlement, une certaine confusion a entouré mardi les premières mesures décidées en novembre mais qui avaient été rejetées comme insuffisantes par les «gilets jaunes». Matignon a annoncé dans l’après-midi l’abandon d’une partie d’entre elles, comme l’extension du chèque énergie à deux millions de foyers supplémentaires ou le relèvement du barème kilométrique, avant d’indiquer dans la soirée qu’elles étaient finalement maintenues. Entre temps, certains élus de la majorité, dont le député Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot, avaient dénoncé la remise en cause de ces mesures d’accompagnement de la transition écologique.
10h17: Le projet de loi portant sur les «mesures d’urgence économique et sociale» sera examiné dès mercredi soir en commission des Affaires sociales à l’Assemblée, avant son passage jeudi après-midi dans l’hémicycle puis vendredi au Sénat, à majorité de droite.
Le Sénat pour sa part étudiera mercredi après-midi en nouvelle lecture le projet de budget 2019, qui doit être adopté définitivement jeudi à l’Assemblée.
Ces deux projets de loi s’emboîtent pour permettre la mise en œuvre des mesures annoncées par Emmanuel Macron dans la crise des «gilets jaunes».
Les députés LR ont indiqué qu’ils voteraient pour les mesures sociales «à condition que les engagements pris par le président de la République soient tenus», selon leur chef de file Christian Jacob.
La mise en place du «grand débat national» s’avère également délicate pour l’exécutif en raison notamment de son caractère inédit.
Soucieux de ne pas rater son lancement, Emmanuel Macron a réuni mardi soir à l’Elysée le Premier ministre Edouard Philippe et 12 membres du gouvernement.
Il reviendra à Chantal Jouanno, la présidente de la Commission du débat public (CNDP), une autorité indépendante, de préciser jeudi les modalités de cette concertation qui doit se décliner jusqu’au début mars sur l’ensemble du territoire.
Elle se penchera sur quatre grands thèmes (transition écologique, fiscalité, organisation de l’État, et démocratie et citoyenneté, dont l’immigration). Et aborder l’opportunité de proposer le principe du référendum d’initiative citoyenne (RIC), réclamé par les «gilets jaunes» et soutenu par l’opposition, de la France Insoumise à LR.
Chantal Jouanno, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, a multiplié les consultations ces derniers jours y compris avec des représentants des «gilets jaunes».
La CNDP s’est inquiétée que ce «grand débat» n’apparaisse comme piloté par le gouvernement et se transforme en «meetings politiques» pro-Macron.
10h00: Un bâtiment de Vinci à Bessan (Hérault), à 20 km à l'Est de Béziers, a été incendié au cours de la nuit de mardi à mercredi, a appris l'AFP auprès des pompiers.
Des gilets jaunes ont revendiqué cette action auprès d'un correspondant de l'AFP. Ce bâtiment, situé au niveau du péage et qui servait de local technique et de réfectoire, avait déjà été incendié au cours du week-end.
Les gendarmes ont été avisés et sont allés sur place mais selon la chaîne BFM TV, les individus ayant déclenché l'incendie avaient déjà quitté les lieux et aucune interpellation n'a eu lieu. Le groupe Vinci a confirmé l'incendie tout en précisant que l'évaluation des dégâts était en cours.
Plusieurs péages et installations de Vinci ont subi des dégradations ces derniers jours dans le sud de la France, notamment à Béziers, Narbonne, Perpignan, Bandol, ou Manosque.
09h50: La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé aujourd'hui que le gouvernement faisait "preuve d'un amateurisme absolument total" au lendemain du cafouillage de l'exécutif sur les mesures sociales annoncées en réponse au mouvement des "gilets jaunes".
"Le moins qu'on puisse dire c'est que ce gouvernement d'experts et d'économistes qu'on nous avait vendu fait preuve d'un amateurisme absolument total. On annonce des mesures et puis on les retire, puis on annonce qu'elles sont rétablies et ce à peu près dans l'intégralité des domaines", a affirmé Mme Le Pen sur RTL, tout en assurant que les parlementaires RN voteraient les mesures du gouvernement. Une telle attitude, selon elle, "s'explique par leur amateurisme, par le fait qu'ils n'ont aucune vision globale parce qu'en réalité ils ne savent pas où ils vont".
La dirigeante du RN, qui estime que "Macron, c'est Sarko en pire", considère que le président de la République subit "une pression considérable" de la part de la Commission européenne et aura "la plus grande difficulté à mettre les mesures anti-sociales qui sont exigées de lui" par l'UE. Mais "il n'en demeure pas moins qu'il souhaite le faire".
08h16: Le lancement d’un "rassemblement gilet jaune citoyen", annoncé lundi par le chanteur Francis Lalanne en vue des élections européennes, divise au sein du mouvement. Le "gilet jaune" Christophe Couderc a jugé cette initiative "prématurée", mardi soir sur Europe 1. "C’est beaucoup trop prématuré, le mouvement est à peine naissant. Sa force est d’être apolitique et de bousculer le système. Quand on prend la température sur les groupes de 'gilets jaunes', il y a un consensus très fort contre ce type de proposition", a estimé l’ancien intermittent du spectacle.
07h23: Aujourd'hui, le Conseil des ministres devra trancher sur les mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron sur le Smic, les heures supplémentaires et la CSG qui n'ont pas convaincu des "gilets jaunes".
Les discussions se sont poursuivies dans une certaine confusion, Matignon annonçant d'abord l'abandon des premières aides annoncées mi-novembre pour accompagner la transition énergétique, puis faisant volte-face en déclarant qu'elle seraient finalement maintenues. Il s'agit de l'extension du chèque énergie à deux millions de foyers supplémentaires, du relèvement du barème kilométrique et du doublement de la prime à la casse pour les gros rouleurs.
Leur abandon a été dénoncée par des élus de la majorité, dont le député Matthieu Orphelin, pour lequel "renoncer à ces mesures est "une vraie erreur. Et inaudible et incompréhensible dans la situation actuelle". "On n'allait pas être compris, on a appris de nos erreurs et on a rapidement abandonné cette décision", a résumé un conseiller de Matignon pour justifier ce revirement. Sur un autre front, les policiers, épuisés par le conflit, ont à leur tour réclamé des primes, le syndicat Alliance appelant à "fermer les commissariats".
Pour calmer cette colère, le gouvernement a proposé mardi une prime de 300 euros pour 111.000 fonctionnaires. Coût : 33 millions d'euros.
Le chef de l'État a continué à solliciter le secteur privé pour l'aider à améliorer le pouvoir d'achat, réunissant une vingtaine d'assurances et de mutuelles, après les grandes banques mardi dernier. Il a tapé du poing sur la table en exigeant un gel des tarifs des complémentaires santé ou au moins de limiter les hausses, leur donnant 48 heures pour se décider. Les patrons ont accepté d'au moins ne pas augmenter leurs tarifs 2019 en lien avec le reste à charge zéro, mais sans s'engager sur le reste. Les banques elles, avaient accepté de geler leurs tarifs 2019.
Source JMM
Il manque de l'argent, moi je leur conseille : de baisser leur salaire, mais aussi des députés et des sénateurs, de baisser leurs avantages qu'ils ont comme des frais de déplacement. Et rétablir l'ISF et poursuivre ceux qui fuient le fisc...