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Le Fil Actu - Préfecture : L'homme adhérait à une version radicale de l'Islam - Marine Le Pen demande la démission de Christophe Castaner qui sera dimanche au 13h de TF1 - Hommage national mardi à 11h en présence d'Emmanuel Macron

Le Fil Actu - Préfecture : L'homme adhérait à une version radicale de l'Islam - Marine Le Pen demande la démission de Christophe Castaner qui sera dimanche au 13h de TF1 - Hommage national mardi à 11h en présence d'Emmanuel Macron

19h49: Le Premier ministre Édouard Philippe affirme dans une interview qui sera publiée demain dans le JDD avoir "toute confiance en Christophe Castaner", alors que les appels à la démission du ministre de l'Intérieur se multiplient à droite et au RN après la tuerie à la préfecture de police de Paris qui a fait cinq morts jeudi. "J'ai toute confiance en Christophe Castaner, qui a fait état de ce qu'il savait au moment où il s'est exprimé. Il est dans le rôle qui est celui du ministre de l'Intérieur dans de telles circonstances", a déclaré le Premier ministre dans une interview au Journal du dimanche.

18h34: L'Elysée annonce un hommage officiel aux victimes mardi à 11h en présence d'Emmanuel Macron.

Les détails de l'organisation de la cérémonie après ce qu'Emmanuel Macron a qualifié de "véritable drame", seront fournis par la présidence lundi en fin de matinée.

17h39: Christophe Castaner sera l'invité dimanche du journal de 13H00 de TF1, quatre jours après la tuerie survenue dans les locaux de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts, a-t-on appris de source proche du dossier, samedi. Le ministre de l'Intérieur est sous le feu des critiques de l'opposition de droite et du RN qui multiplient les appels à la démission après ce drame inédit perpétré par un agent de la préfecture qui "aurait adhéré à une vision radicale de l'islam" et était en contact avec des individus susceptibles d'appartenir à la "mouvance islamiste salafiste", selon Jean-François Ricard, procureur antiterroriste.

Le Premier ministre, Edouard Philippe doit lui s'exprimer dans le Journal du Dimanche, a ajouté la source. Sur la foi des informations alors disponibles, M. Castaner avait affirmé jeudi que l'assaillant n'avait "jamais présenté de difficulté comportementale", ni "le moindre signe d'alerte". "Incompétence", "dissimulation", voire "scandale d'Etat" : la droite et l'extrême droite réclament une enquête parlementaire sur la tuerie de la préfecture de police et la tête du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

17h07: Marine Le Pen a dénoncé un "scandale d'État" après la tuerie de la préfecture de police de Paris, réclamant à son tour une commission d'enquête parlementaire au vu de "dysfonctionnements lourds" et d'"une menace gravissime".

"L'affaire est particulièrement grave. Les dysfonctionnements sont particulièrement sérieux. C'est pourquoi je demande, au nom des députés du Rassemblement National, l'ouverture immédiate d'une Commission d'enquête" sur la tuerie qui a fait quatre victimes jeudi, a affirmé la présidente du Rassemblement national dans un communiqué.

La présidente du RN va encore plus loin. Elle plaide également pour "un audit complet de la radicalisation islamiste au sein de nos services publics" et "des propositions pour simplifier les procédures permettant d'écarter et radier ces individus". "La création de cette Commission d'enquête est non seulement nécessaire mais apparaît désormais urgente face aux défaillances constatées et répétées du ministre de l'Intérieur Castaner", insiste-t-elle.

Depuis l'attaque, "nous avons eu droit au désormais classique discours sur le 'déséquilibré', le 'cas isolé', et bien entendu le 'voisin discret'", affirme Mme Le Pen, alors que la piste de la radicalisation islamiste est désormais privilégiée. Mais "une chose apparaît désormais certaine : l'attaque a été perpétrée par un islamiste", estime-t-elle.

16h54: Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a donné plus de précisions sur l’attaque commise ce jeudi 3 octobre contre des fonctionnaires de la préfecture de police de Paris.

L’enquête est menée par le parquet national antiterroriste sous les qualifications d'"assassinat et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Le parcours de Michaël H. a pu être retracé avec précision, grâce à la vidéosurveillance. Jeudi, il est arrivé sur son lieu de travail à 8h58.

Sur le temps de midi, il s’est rendu dans un magasin proche pour y acheter 2 couteaux, un couteau de cuisine muni d’une lame de 20 cm, et un couteau à huître. Il a dissimulé les couteaux qu’il venait d’acheter. Son comportement ne trahit, à ce moment, aucune fébrilité, selon le procureur Ricard.

A 12h53, l’informaticien entame alors son parcours macabre. Il s’en prend tout d’abord à un collègue de bureau, un major de 50 ans, qu’il blesse mortellement en lui infligeant une large plaie à la gorge. Il tue ensuite un gardien de la paix de 38 ans de multiples coups de couteau dans la région thoraco-abdominale. Les autopsies réalisées attestent d’une "scène d’une extrême violence".

Dans un autre bureau, au même étage, il tue alors de plusieurs coups de couteau un adjoint administratif de 37 ans. Il tentera d’entrer dans un autre bureau où se trouvent 3 personnes en train de déjeuner, mais la porte est fermée à clé. Il emprunte ensuite un escalier menant vers la cour de la préfecture, il tue alors à coups de couteau une fonctionnaire de police de 39 ans. Enfin, au rez-de-chaussée, il blesse grièvement une assistante administrative à la gorge alors qu’elle attendait l’ascenseur.

Dans la cour, Michaël H. sera finalement abattu par un gardien de la paix stagiaire de 24 ans à qui il refusait d’obtempérer. Celui-ci exigeait qu’il pose son arme et qu’il se rende. Au lieu de cela, l’informaticien a couru vers lui en pointant son couteau. l Le parquet antiterroriste cherche à comprendre quels étaient les motifs de l’auteur ainsi que ses éventuels complices.

Il a déjà pu établir que Michaël H. s’était converti à l'islam il y a une dizaine d'années et qu'il s'était récemment radicalisé. Il approuvait certaines exactions commises au nom de sa religion, justifiait les attentats à Charlie Hebdo, avait changé de tenue ces derniers mois, souhaitait ne plus avoir de contacts avec des femmes. Il avait aussi affirmé sa volonté de mourir.

10h03: L’étude de la téléphonie a mis les enquêteurs sur la piste de la préparation d’un acte violent par cet homme employé dans un service, qui avait notamment pour mission le recueil d’information sur la radicalisation djihadiste.

Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, tiendra une conférence de presse ce samedi à 16 heures au tribunal de Paris, dans le XVIIe arrondissement.
 
- Quatre fonctionnaires -trois hommes (Damien, 50 ans, Brice, 38 ans, et Anthony, 38 ans) et une femme (Aurélia, 39 ans)- ont été tués dans cette agression à l’arme blanche perpétrée jeudi dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris par un employé administratif de catégorie C qui a été ensuite abattu par les forces de l’ordre. Deux autres fonctionnaires ont été blessés, dont l'un gravement, mais leur état de santé n'inspire plus d'inquiétude.
 
- Le tueur a acheté le couteau de cuisine le jour même de l’attaque.
 
- L’assaillant, Mickaël H., âgé de 45 ans, abattu dans la cour de la préfecture de police où il était en poste depuis 2003, travaillait au service de la Direction du renseignement. Cet employé faisait partie du service informatique et souffrait d’un handicap de surdité. Né en Martinique, il s’était converti à l’islam il y a au moins un an et demi. Toutefois, selon Le Figaro, Mickaël H. s’était tourné vers l’islam depuis bien plus longtemps que 18 mois, d'après le témoignage de ses voisins.
 
- Le domicile de l'assaillant, à Gonesse, dans le Val-d’Oise, a été perquisitionné. Sa femme, d’origine marocaine, se trouve toujours en garde à vue, suite à la découverte d'échanges de SMS suspects avec son époux. Ils ont deux enfants de 9 et 3 ans.
 
Mickaël H. a-t-il perpétré une attaque djihadiste au coeur d’un prestigieux service de renseignement ?
 
La piste de la radicalisation est désormais privilégiée dans l’enquête sur la tuerie à la Préfecture de police de Paris, désormais entre les mains du parquet national antiterroriste (Pnat).
 
L’enquête, diligentée jusqu’alors par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d’"assassinat et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste", ainsi que pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a indiqué le Pnat vendredi.
 
Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, tient une conférence de presse ce samedi depuis 16 heures au tribunal de Paris, dans le XVIIe arrondissement.
 
Plusieurs éléments recueillis par les enquêteurs ont conduit à accréditer l’hypothèse d’une radicalisation de Mickaël H., l’employé de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) qui a poignardé à mort quatre de ses collègues jeudi, ébranlant le monde policier.
 
Jeudi, entre 12h30 et 13 heures, Mickaël H., armé d'un couteau de cuisine, a tué deux policiers (Damien, major de 50 ans, et Brice, gardien de la paix de 38 ans) et un agent administratif (Anthony, 38 ans) des services de renseignement de la Préfecture de police de Paris, dans des bureaux du bâtiment, situé au coeur historique de la capitale.
 
Dans les escaliers, il a ensuite tué une policière (Aurélia, 39 ans, mère de deux garçons) et blessé une employée des ressources humaines ainsi qu’un autre fonctionnaire, avant d’être abattu par un policier dans la cour de la préfecture.
 
D’après une source proche du dossier, la victime âgée d’une cinquantaine d’années a été égorgée.
 
La proximité de cet informaticien de 45 ans, converti à l’islam il y a au moins un an et demi, avec des personnes appartenant à la mouvance salafiste intriguent ainsi les enquêteurs de la Brigade criminelle, selon des sources concordantes.
 
L’étude de la téléphonie a mis les enquêteurs sur la piste de la préparation d’un acte violent par cet homme employé dans un service, qui avait notamment pour mission le recueil d’information sur la radicalisation djihadiste.
 
Il s’agirait notamment d’échanges de SMS avec son épouse, dont la garde à vue a été prolongée vendredi.
 
Selon des sources concordantes, il a par ailleurs acheté le couteau de cuisine le jour même de l’attaque, accréditant l’hypothèse d’un acte prémédité.
 
Peu après l'attaque jeudi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait pourtant indiqué que cet employé atteint de surdité, en poste à la PP depuis 2003, "n'avait jamais présenté de difficultés comportementales", ni "le moindre signe d'alerte".
 
Lors d'un point-presse vendredi, le préfet de police Didier Lallement, avait nuancé en assurant "n'exclure strictement aucune hypothèse" pour expliquer ce périple meurtrier dans l'épicentre du pouvoir policier parisien.
 
Source JMM
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